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Étudiant au doctorat, Curtis McCloskey a créé une activité interactive pour expliquer la recherche sur l’immunothérapie contre le cancer à des élèves de 11e et 12e année dans le cadre du programme de sensibilisation Parlons sciences. Il a bon espoir d’inciter plus de jeunes à devenir les chercheurs de demain.
Mettre à profit le système immunitaire pour combattre le cancer est un domaine de recherche à la fois nouveau et complexe. Mais Curtis McCloskey, étudiant au doctorat, a conçu en collaboration avec Parlons sciences une activité adaptée de ses travaux pour que les adolescents puissent les comprendre.
« Je leur dis toujours : “En une heure, je vais vous enseigner la biologie du cancer au niveau du doctorat” », dit l’étudiant au doctorat à L’Hôpital d’Ottawa et à l’Université d’Ottawa.
Chercheur sur le cancer au laboratoire de Barbara Vanderhyden, Ph.D., M. McCloskey est bénévole au programme de sensibilisation Parlons sciences depuis neuf ans. Le programme consiste à confier à des bénévoles des activités pédagogiques sur les sciences, la technologie, le génie et les mathématiques dans les écoles.
BioCanRx a financé son activité, intitulée « Cancer Biotherapeutics » et inspirée par ses travaux sur l’immunothérapie. Dans ce domaine encore nouveau, on utilise des traitements pour stimuler ou rétablir la capacité du système immunitaire de combattre le cancer.
L’immunothérapie est un sujet complexe, mais M. McCloskey a des années d’expérience lorsqu’il s’agit d’adapter de l’information aux besoins de différents apprenants.
« J’ai beaucoup enseigné et j’ai commencé à comprendre comment les jeunes apprennent. Tout ce qu’on fait pendant cette activité, c’est leur montrer la différence entre les cellules cancéreuses et les cellules saines et comment les exploiter », dit-il.
Dans un premier temps, les élèves de 11e et 12e année apprennent toutes les façons dont les cellules peuvent devenir cancéreuses. Dans un second temps, ils élaborent en équipes au laboratoire différentes immunothérapies pour combattre une forme rare de cancer, à partir d’indices. Ils décident ensuite s’ils veulent garder pour eux leurs résultats ou les communiquer à d’autres équipes, ce qui leur apprend aussi l’importance de la collaboration en recherche. Jusqu’ici, plus de 1 300 élèves au pays ont fait l’activité.
Lorsqu’il n’enseigne pas, M. McClosky élabore de nouvelles thérapies contre le cancer de l’ovaire et explore de nouvelles façons d’exploiter le système immunitaire pour combattre ce cancer mortel.
« Quand on va enseigner à des jeunes, ils sont toujours enthousiastes au sujet de la matière. Ils sont vraiment emballés! Quand on fait de la recherche tous les jours, il est facile de se sentir dépassé lorsque les expériences ne se déroulent pas comme prévu. Toutefois, enseigner à des jeunes est toujours inspirant et ça nous rappelle pourquoi nous avons choisi le domaine des sciences. »
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