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Les rendez-vous virtuels – une excellente option pour les jeunes patients

 
Virtual Care for younger patients

Adrianna Forrest, une étudiante résidant en Nouvelle-Écosse, a des rendez-vous virtuels avec son médecin à L’Hôpital d’Ottawa.

Adrianna Forrest étudie à l’Université St. Francis Xavier d’Antigonish, en Nouvelle-Écosse. Tous les trois mois, elle voit son médecin à L’Hôpital d’Ottawa sans même prendre l’avion. Ses rendez-vous ont lieu à distance – par téléphone.

« C’est comme faire un appel vidéo avec un ami », explique l’étudiante de 20 ans. « Je suis littéralement assise sur mon lit avec mon téléphone. Je reçois un lien contenant l’heure du rendez-vous. Je clique dessus – et voilà! On se parle face à face comme lors d’un rendez-vous normal. »

Adrianna est atteinte du diabète de type 1 depuis l’âge de huit ans. Elle se faisait soigner au CHEO, jusqu’à ses 18 ans, avant de commencer à voir un endocrinologue à L’Hôpital d’Ottawa.

Antigonish est une petite ville. Le spécialiste le plus proche se trouve à deux heures de route et sa liste d’attente est longue. Alors Adrianna n’a même pas essayé de se trouver un nouvel endocrinologue.

« Je suis plus à l’aise avec mon médecin actuel. Elle connaît les fluctuations de ma glycémie et mes antécédents médicaux », poursuit-elle.

Alors, quand L’Hôpital d’Ottawa a lancé le programme de soins virtuels en février 2019, elle était ravie que son médecin, la Dre Janine Malcolm, le lui mentionne aussitôt. 

« On a lancé le programme en pensant que ce serait une excellente façon de communiquer avec nos jeunes patients atteints du diabète de type 1 durant leur transition du CHEO vers les soins aux adultes », affirme la Dre Malcolm, endocrinologue à L’Hôpital d’Ottawa et à l’Hôpital Queensway Carleton, et professeure agrégée de médecine à l’Université d’Ottawa. 

Selon la Dre Malcolm, les jeunes qui fréquentent sa clinique n’étaient souvent pas à l’aise de lui parler dans cet environnement. Certains jeunes hommes ne lui répondaient que par monosyllabes. Comme elle a remarqué qu’ils sont « branchés » et communiquent principalement avec leurs amis par téléphone, les soins virtuels lui semblaient tout indiqués. Elle avait raison.

« Je les trouve moins réservés et plus à l’aise dans leur propre environnement. »

« Les jeunes ont tout de suite embarqué, affirme-t-elle. Pendant les rendez-vous virtuels, ils parlent un peu de tout et me montrent des choses avec leur téléphone. Je les trouve moins réservés et plus à l’aise dans leur propre environnement. »

Adrianna apprécie la flexibilité et le côté pratique des rendez-vous à distance; surtout quand l’expérience est similaire à celle d’un rendez-vous en personne.

Dr. Janine Malcolm uses virtual care at The Ottawa Hospital
Pour la Dre Janine Malcolm, les soins virtuels sont une excellente façon d’aider les jeunes patients à communiquer avec leurs médecins durant leur transition vers les soins aux adultes.

« Pour moi, je ne vois pas de différence parce que nous sommes toujours face à face, dit-elle. Malgré la grande distance qui nous sépare, je peux toujours voir son visage. C’est la même chose. »

La Dre Malcolm a constaté que dans le contexte de la pandémie de COVID-19, les rendez-vous virtuels sont une excellente option pour tous ses patients, pas seulement pour les plus jeunes. Après la pandémie de COVID-19, les médecins continueront probablement de voir leurs patients pour des examens physiques. Or, pour de nombreux rendez-vous où la présence physique du patient n’est pas nécessaire, les rendez-vous virtuels deviendront la norme.

« Personne ne peut prédire l’avenir, mais je doute que nous retournions au scénario des salles d’attente bondées. Les soins virtuels nous permettent de voir certains de nos patients en personne, par exemple lorsqu’un examen physique est nécessaire, et les autres virtuellement lorsqu’une conversation peut suffire », affirme la Dre Malcolm.

Pour Adrianna et d’autres jeunes patients, l’option de voir son médecin en ligne ou en personne correspond parfaitement à son style de vie et à ses besoins.

 
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