
La plupart des gens qui planifient des vacances à Majorque, en Espagne, s’attendent à se détendre sur des plages ensoleillées et à découvrir une architecture à couper le souffle. Pour Jim Booth et sa femme, Joanne, la COVID-19 a transformé leurs vacances de rêve en un combat contre la mort et un retour d’urgence au Canada pour recevoir des soins de calibre mondial à L’Hôpital d’Ottawa.

Jim et Joanne sont partis en Espagne en mars 2020. Ils ont profité de deux jours d’excursions avec leur groupe touristique avant que certaines des attractions qu’ils devaient visiter commencent à fermer. Peu de temps après, Jim et Joanne ont commencé à tousser et ont été envoyés dans un hôpital local pour passer un test de dépistage de la COVID-19. Jim a reçu un résultat négatif, mais Joanne a reçu un résultat positif et a été mise en isolement.
Seul dans sa chambre d’hôtel, Jim était rongé d’inquiétudes pour celle qui était sa femme depuis 57 ans. Il est retourné à l’hôpital et a fait un autre test de dépistage. Il s’est révélé positif cette fois.
L’état de Jim s’est rapidement aggravé et il a perdu conscience.
avaient cessé de fonctionner. On a dû me brancher à un respirateur pour me garder en vie. »
Pendant que l’état de Jim se détériorait, celui de Joanne s’améliorait. Après avoir séjourné dans un hôpital espagnol pendant plus d’un mois, Jim avait atteint un état suffisamment stable pour faire le voyage de retour au Canada.
Un transport aérien médical a été organisé. Jim et Joanne ont ensuite été transportés par avion jusqu’à Ottawa, puis emmenés en ambulance vers une chambre d’isolement à l’Unité de soins intensifs de L’Hôpital d’Ottawa le 19 avril 2020.

« Il était très malade », explique la Dre Carolina Rush, neurologue à L’Hôpital d’Ottawa. « Je ne pense pas que quiconque s’attendait à ce qu’il se rétablisse. Il était assez âgé. Il avait d’autres problèmes de santé. Les probabilités n’étaient pas en sa faveur ».
La COVID-19 a provoqué une inflammation du cerveau de Jim, ce qui a entraîné des convulsions. L’équipe de neurologie de l’hôpital lui a donné des médicaments pour les contrôler, mais ses reins étaient en train de lâcher. Il était toujours dans un état de santé précaire.
Malgré les probabilités, l’état de Jim s’est lentement amélioré. Ce n’est qu’en mai que Jim a commencé à prendre conscience de ce qui s’était passé.
« Après mon réveil, dès que je bougeais, une infirmière venait me demander si j’avais besoin de quelque chose, se rappelle Jim. Elles m’ont donné des morceaux de glace parce que ma bouche était très sèche. » L’équipe de soins a aussi pris des mesures pour que Jim puisse discuter par vidéoconférence avec sa famille, qui comprend ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants.
Le séjour prolongé à l’hôpital a toutefois eu des répercussions sur son corps.
« J’étais très faible, ajoute-t-il. J’avais perdu 40 livres. »
« Je me suis dit que j’allais me lever pour m’asseoir dans mon fauteuil roulant à chaque repas. Et je l’ai fait. »
Avec l’aide d’une équipe talentueuse de médecins, d’infirmières, de thérapeutes respiratoires, d’ergothérapeutes, de physiothérapeutes et d’autres membres du personnel, Jim a lentement repris des forces.
« Je me suis dit que j’allais me lever pour m’asseoir dans mon fauteuil roulant à chaque repas. Et je l’ai fait », se souvient-il.
Les améliorations sur le plan physique l’ont aidé à continuer, mais c’est la compassion du personnel qui a été la véritable force motrice de sa motivation.
« Tous les matins, les personnes qui venaient me disaient bonjour et me demandaient comment je me sentais. Ils m’ont beaucoup remonté le moral. Je ne peux pas tarir d’éloges à leur endroit. »
Le temps venu, Jim a ensuite poursuivi son rétablissement au Centre de réadaptation de L’Hôpital d’Ottawa.
Le personnel du Centre de réadaptation l’a encouragé à en faire un peu plus chaque jour. Il a fini par être capable d’effectuer lui-même certains de ses soins personnels.
Tout ce travail a porté ses fruits. Après presque deux mois à L’Hôpital d’Ottawa, il est rentré chez lui le 18 juin 2020.
« Quand je suis rentré à la maison, j’avais énormément besoin d’aide, ajoute-t-il. Joanne a été tellement merveilleuse. Elle était constamment à mes côtés. J’aimerais la remercier infiniment de m’avoir aidé à atteindre mes objectifs de rétablissement. »
Jim confie qu’il se sent encore un peu faible, mais il prend des forces et marche jusqu’à deux kilomètres à la fois.
« Je veux tous les remercier pour qu’ils sachent tous que je suis énormément reconnaissant de ce qu’ils ont fait. »
La Dre Rush était ravie de son rétablissement.
« Chaque fois que je l’ai vu, d’abord en fauteuil roulant, puis avec une marchette et maintenant avec une canne, il avait l’air bien », affirme-t-elle.
Jim est très reconnaissant envers la Dre Rush et tous ceux qui lui ont sauvé la vie.
« Je veux tous les remercier pour qu’ils sachent tous que je suis énormément reconnaissant de ce qu’ils ont fait. »
Jim a montré sa reconnaissance en participant à l’étude sur les effets à long terme de l’infection à SARS‑CoV‑2 sur la santé physiologique et psychologique (étude LEFT) à L’Hôpital d’Ottawa.
L’étude LEFT permet de suivre des patients hospitalisés et non hospitalisés atteints de la COVID-19 à trois, à six et à douze mois afin d’observer les répercussions de la maladie sur leur santé générale, leur fonction pulmonaire, leur capacité d’exercice et leur santé mentale au fil du temps. Cette étude était l’une des premières sur la COVID longue. Les patients qui y ont participé ont fourni des renseignements précieux alors qu’on en savait très peu sur les effets à long terme du virus.
Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il avait choisi de participer à la recherche à l’hôpital, il a répondu : « Si je peux aider quelqu’un, je suis prêt à le faire. ».

Appuyez les soins aux patients et la recherche à L'Hôpital d'Ottawa
Autres ressources utiles
Après un accident qui a changé une vie, des bénévoles prouvent que l’amitié et la collectivité ont un puissant pouvoir guérisseur
En septembre 2021, un professeur invité s’est réveillé aux Soins intensifs de L’Hôpital d’Ottawa complètement seul. Il reconnaît que, sans soutien, il ne s’en serait pas sorti les premiers mois. Cela n’a pas été le cas grâce, en grande partie, à un groupe de bénévoles bienveillants qui sont restés à son chevet durant ces moments difficiles, et qui ne l’ont depuis plus quitté.
Le nouveau titulaire de la Chaire de recherche en santé des hommes gais veut éliminer les obstacles aux soins
Comme chercheur et homme gai, le Dr Paul MacPherson sait trop bien à quels préjugés les hommes gais se butent souvent dans le système de santé. Maintenant, comme titulaire de la Chaire de recherche clinique en santé des hommes gais à L’Hôpital d’Ottawa et à l’Université d’Ottawa, il a entrepris de rendre les soins de santé de qualité plus accessibles à cette population souvent oubliée.
« Je sculpte pour rendre les gens heureux. »
Conducteur de navettes à L’Hôpital d’Ottawa, Bill Nauffts sait que le respect de l’horaire peut littéralement faire la différence entre la vie et la mort, mais c’est ce qu’il crée pendant ses pauses qui procure tant de satisfaction personnelle et de plaisir collectif.
Un ancien patient à la recherche de l’homme derrière « la voix »
Tandis qu’il se remettait d’une leucémie et se sentait vulnérable, Gary Davis a trouvé une source de réconfort fort inattendue – la voix enregistrée de notre système téléphonique. Cinq ans plus tard, il s’est donné pour mission de trouver la personne à l’autre bout du fil et de faire sa connaissance.
Patients et proches contribuent à insuffler de la fierté dans l’ADN de L’Hôpital d’Ottawa
Découvrez comment quatre initiatives menées par notre comité consultatif de patients et de familles sur les questions relatives au genre (Rainbow PFAC) aident à créer des espaces plus sécuritaires pour la communauté 2SLGBTQ+.
Un outil conçu à Ottawa aide à déterminer si un patient gravement malade peut respirer par lui-même
Durant les deux dernières années de pandémie, la ventilation artificielle a été nécessaire chez un nombre inédit de Canadiens pour les aider à respirer. L’Hôpital d’Ottawa est le premier établissement au monde à évaluer un dispositif médical novateur qui s’appuie sur l’intelligence artificielle pour déterminer à quel moment un patient gravement malade peut être extubé en toute sécurité.
Dites-nous ce que vous avez pensé de cet article!