
Au moment de rendre son dernier souffle, une chanson de son artiste favori serait peut-être les dernières paroles qu’il aurait entendues.
Rakesh Misra, bénévole à L’Hôpital d’Ottawa, est l’auteur du texte suivant. Pour protéger la vie privée du patient, tout renseignement permettant de l’identifier a été supprimé.
Un homme est décédé à L’Hôpital d’Ottawa. À son chevet, il n’y avait personne pour le pleurer.
Voici l’hommage que je lui rends.
Je l’ai rencontré il y a presque cinq ans, quand j’ai commencé à faire du bénévolat à L’Hôpital d’Ottawa. Je me souviens qu’il criait après les infirmières. Il criait beaucoup… après tout le monde. Une fois, une travailleuse sociale l’a qualifié de « fougueux » en me parlant de lui.
Un jour, il a demandé à son médecin de lui donner l’un de ses reins en lui faisant valoir que ce pourrait être le plus généreux témoignage d’une relation entre un médecin et son patient!
À toutes les infirmières (et à tous les médecins) qui ont pris soin de lui : il m’a confié de nombreuses fois que les infirmières étaient exceptionnellement gentilles, bienveillantes et généreuses. Et je peux en témoigner toutes ces années durant lesquelles elles lui ont fourni des soins.
Le jour où il est décédé, je suis entré dans sa chambre et j’ai vu deux infirmières le nettoyer et le changer délicatement en lui parlant en douceur pendant qu’il gémissait.
Plus tard cette journée-là, une infirmière lui avait fait écouter de la musique sur un iPhone placé à côté de son oreille. Au moment de rendre son dernier souffle, une chanson de son artiste favori serait peut-être les dernières paroles qu’il aurait entendues.
Je me souviens de la fois où je l’ai accompagné à l’un de ses nombreux rendez-vous médicaux. Une infirmière lui avait demandé si j’étais son fils. Depuis ce jour-là, il m’appelait son fils (je n’avais que sept ans de moins que lui).
Durant ces cinq années, j’ai appris à le connaître au fil des histoires qu’il racontait. Il parlait de son affection pour sa mère et de ses longs voyages à parcourir le continent en voiture avec sa femme et ses enfants. C’est ainsi que j’ai appris qu’il affectionnait particulièrement la musique d’une langue qu’il ne comprenait pas.
Il aurait voulu vivre jusqu’à cent ans. Autrement, il m’avait fait promettre de faire cryogéniser son corps afin qu’il puisse ressusciter!
Le jour de son décès, il m’a toutefois confié qu’il était prêt. Il l’a aussi répété à son infirmière.
Puis, il a rendu l’âme. À son chevet, il y avait une infirmière et moi, bénévole, au moment où deux médecins ont prononcé son décès. Et, j’ai pleuré – peut-être.

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