Back to Top Reconnaître les signes précoces du cancer du poumon : l’histoire de Jill - L'Hôpital d'Ottawa Website scanner for suspicious and malicious URLs
 

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Reconnaître les signes précoces du cancer du poumon : l’histoire de Jill

 
Jill Hamer-Wilson

Jill Hamer-Wilson consacre sa vie à plaider pour la participation des patients à la recherche sur le cancer du poumon dans l’espoir d’aider les autres à déceler les signes précoces de cancer du poumon.

En septembre 2013, Jill Hamer-Wilson a attrapé un rhume comme c’est souvent le cas à cette période-ci de l’année. Quand le rhume a finalement disparu, la toux a, quant à elle, persisté longtemps après. Jill était loin de s’imaginer qu’il s’agissait d’un signe précoce de cancer du poumon.

Jill (gauche), Dr. Paul Wheatley-Price (centre) and former NFL linebacker Chris Draft (droite)
En 2019, Jill (à gauche) a participé à la Fin de semaine des courses d’Ottawa, en compagnie d’autres porte-parole du cancer du poumon, le Dr Paul Wheatley-Price (au centre) et l’ancien secondeur de la Ligue nationale de football, Chris Draft (à droite).

Quelques mois plus tard, en décembre de la même année, elle a appris qu’elle avait un cancer du poumon. Jill n’avait jamais fumé et était très active. D’ailleurs, elle venait tout juste de participer à la Course de l’Armée à l’automne. Il va sans dire qu’elle a accueilli la nouvelle comme un coup de massue.

Il est attendu que l’annonce d’un cancer du poumon entraîne une foule d’émotions chez quiconque. Or, pour Jill, ce fut une source de motivation. Forte des années d’expérience à avoir des plans de traitement, différentes formes de thérapies contre le cancer et des changements de médication, Jill est devenue une porte-parole de la recherche et de la sensibilisation sur le cancer du poumon.

 « Le domaine de la recherche sur le cancer du cancer est en plein essor, explique Jill. Auparavant, il existait peu de recherche sur ce type de cancer, mais la liste des études et des essais cliniques ne cesse de se multiplier. En tant que survivante du cancer du poumon, je suis rassurée et ravie de savoir que ce domaine de recherche est en croissance. »

Pourquoi la recherche sur le cancer du poumon est-elle si importante? En dehors du fait que la recherche contribue à la découverte de nouvelles formes de traitement, davantage de recherches peuvent aider les personnes à comprendre les signes précoces de cancer du poumon et augmenter les chances des cliniciens de le traiter.

« La recherche peut nous aider à accomplir de nombreuses choses. Or, un outil permettant de reconnaître les signes avant-coureurs du cancer du poumon serait primordial. C’est ainsi que nous pourrons le diagnostiquer et le traiter tôt et aider à prolonger la vie des survivants. »

« Malheureusement, en 2020, la moitié de tous les cancers du poumon sont diagnostiqués à un stade avancé, sans aucune chance réelle de guérison. Le dépistage précoce s’avère alors essentiel au traitement efficace de tout type de cancer, particulièrement le cancer du poumon, » explique le Dr Paul Wheatley-Price, oncologue médical à L’Hôpital d’Ottawa et président de Cancer pulmonaire Canada.

« Grâce à une sensibilisation accrue des signes précoces du cancer du poumon, nous aurons de meilleures chances de le diagnostiquer et de le traiter tôt pour offrir aux patients d’excellents résultats, poursuit le Dr Paul Wheatley-Price. De plus, L’Hôpital d’Ottawa est le principal centre dans la province qui met en œuvre un programme de dépistage précoce du cancer du poumon, et nous espérons qu’il sera un jour disponible dans tout le pays. »

Ce que nous savons maintenant?

Voici les symptômes de cancer du poumon les plus courants selon la Société canadienne du cancer :

  • toux qui s’aggrave ou qui persiste
  • essoufflement
  • respiration sifflante
  • douleur à la poitrine persistante et plus intense quand on inspire à fond ou qu’on tousse
  • Sang dans les sécrétions après une toux
  • infections pulmonaires, par exemple une bronchite ou une pneumonie persistante ou récurrente
  • perte de poids
  • fatigue
  • enrouement ou autres changements de la voix
  • difficulté à avaler
  • affaissement des poumons
  • enflure anormale des nœuds lymphatiques du cou ou près de la clavicule
  • accumulation de liquide autour des poumons (épanchement pleural)
  • douleur osseuse
  • maux de tête
  • faiblesse

Or, très peu de personnes portent attention à un rhume jusqu’à ce qu’il s’aggrave. Alors, comment savoir à quel moment vous devez aller à l’hôpital ou consulter votre médecin? Voilà l’importance de mener davantage de recherches sur le dépistage précoce.

« Pour l’instant, si vous avez une toux persistante qui dure plus de trois semaines, prenez rendez-vous avec votre médecin », conseille le Dr Wheatley-Price.

Patient-conseiller en recherche sur le cancer

Pour Jill, le besoin d’un dépistage précoce explique en partie son engagement actif dans la recherche sur le cancer du poumon. Elle collabore maintenant avec de nombreux organismes axés sur le cancer, notamment l’American Association for Cancer Research, la Société canadienne du cancer, Cancer pulmonaire Canada, L’Hôpital d’Ottawa, le Groupe canadien des essais sur le cancer et le programme STARS (Supportive Training for Advocates on Research in Science) qui travaille à renforcer la prise en compte du point de vue des patients dans la recherche sur le cancer.

Le programme STARS est axé sur la formation de porte-parole sur la recherche sur le cancer du poumon, pour mieux outiller les personnes à représenter le point de vue des patients dans le processus de recherche. C’est d’autant plus important puisque les chercheurs commencent à prendre conscience et à adopter l’idée que la participation des patients au processus de recherche améliore la recherche et, par le fait même, les résultats.

Jill (gauche), Lucy Van Oldenbarneveld (centre) and Andrea Redway (droite)
Jill (À gauche) est souvent la porte-parole d’autres survivants du cancer du poumon lors d’interventions dans les médias locaux et nationaux, notamment ici aux côtés de Lucy Van Oldenbarneveld (au centre) de CBC et d’Andrea Redway (à droite).

Pouvoir parler à une personne qui a suivi un traitement contre le cancer peut s’avérer une source utile de soutien tout au long du processus. Le mentorat aide aussi les patients à se renseigner sur la défense de ses propres intérêts et de ceux qui vivent la même chose.

« Je ne savais pas par où commencer. Je savais juste que je voulais m’engager davantage, affirme Jill. Ma participation active m’a aidé à mieux comprendre le rôle de porte-parole et comment enseigner ce que j’ai appris aux autres. »

Prochaines étapes

Jill nourrit les mêmes rêves que toute mère : voir ses enfants grandir. Son aîné commence l’université cette année et elle en parle avec fierté chaque fois que l’occasion se présente – comme toutes les mères. Les choses que nous sommes nombreux à tenir pour acquis sont pour elle une priorité, notamment le temps passé en famille. Sa motivation est toutefois sans limites.

Jill se tient bien occupée avec ses efforts de promotion d’un partenariat avec les patients dans la recherche sur le cancer. L’année dernière seulement, elle s’est rendue à Atlanta, à Barcelone et à Washington! Partout où elle va, sa motivation demeure la même : aider la recherche à faire avancer le dépistage précoce du cancer du poumon.

« La recherche peut nous aider à accomplir de nombreuses choses. Or, un outil permettant de reconnaître les signes avant-coureurs du cancer du poumon serait primordial. C’est ainsi que nous pourrons le diagnostiquer et le traiter tôt et aider à prolonger la vie des survivants. »

Pour en savoir plus sur le parcours de Jill, ou pour savoir comment vous pouvez vous engager dans la recherche sur le cancer ou devenir porte-parole, suivez-la sur Twitter (@JillHW) ou sur son blogue Through the Valley.

 
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