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Une nouvelle étude pour obtenir plus vite une chirurgie pour une fracture de la hanche

 
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De meilleurs résultats pour les patients

Des chirurgiens orthopédistes participent à l’étude HIP ATTACK pour voir s’il est plus avantageux pour le patient d’avoir une chirurgie urgente plus tôt lorsqu’il se fracture une hanche.

Quand Helen Cameron s’est rendue à l’Urgence à cause d’une fracture à la hanche, elle ne se doutait aucunement qu’elle allait participer à une étude pour aider d’autres patients. C’est précisément l’objectif d’une nouvelle étude en cours à l’Hôpital et dans le monde entier.

Dans une étude qu’il a dirigée, L’Hôpital d’Ottawa a prouvé que plus un patient accède tôt à une chirurgie d’urgence, mieux il s’en tire. Bientôt, les professionnels de la santé obtiendront un exemple concret qui viendra illustrer ce constat.

« C’est merveilleux de savoir que L’Hôpital d’Ottawa participe à des essais cliniques pour améliorer les soins, affirme le Dr Bill Cameron. Ma mère a reçu d’excellents soins et le personnel était très gentil et bienveillant. Savoir en plus que l’Hôpital évalue la qualité des soins est rassurant pour tous les patients. »

L’étude en question (Hip Fracture Accelerated and Surgical Care Treatment Track ou HIP ATTACK) tentera de déterminer si les patients ayant une fracture de la hanche pourraient tirer avantage d’un accès accéléré à la chirurgie. S’inspirant du modèle de recherche du Dr Antoine Hakim sur le code AVC, les chercheurs veulent accélérer le processus menant à une chirurgie de la hanche afin d’améliorer les soins et les résultats pour les patients.

Pourquoi faire cette étude?

Les médecins savent depuis longtemps que les patients qui ont besoin de se faire remplacer une hanche et ceux qui se font opérer pour une fracture de la hanche ont le même profil démographique. Or, le taux de mortalité est supérieur dans le cas d’une chirurgie pour une fracture de la hanche.

Une fracture de la hanche provoque un stress corporel, et bien souvent une hémorragie et de l’inflammation, ce qui expliquerait le taux de mortalité supérieur.

À Hamilton, des médecins se sont demandé si ce taux de mortalité baisserait si le patient se fait opérer plus tôt après une fracture de la hanche. C’est alors que l’idée de l’étude est née.

En quoi consiste l’étude?

Dans 96 établissements dans le monde, dont L’Hôpital d’Ottawa, l’étude consiste à placer au hasard dans l’un des deux groupes les patients qui ont une fracture de la hanche. Les patients du groupe des soins accélérés se font opérer dans les 6 heures suivant leur arrivée à l’hôpital tandis que ceux du groupe des soins standards se font opérer dans les 24 à 48 heures (la norme au Canada).

Les chercheurs verront si le taux de complications varie d’un groupe à l’autre, mais déjà, des patients comme Mme Cameron qui obtiennent une chirurgie plus tôt voient la différence.

Quelles sont les prochaines étapes?

Il faudra encore deux ans pour connaître les résultats de l’étude, mais un essai pilote comparant les soins accélérés et les soins standards en donnent un bon aperçu.

Selon cet essai, les patients qui ont eu des complications majeures sont 13 % moins nombreux dans le groupe des soins accélérés que dans le groupe des soins standards. Ainsi, ceux qui ont eu une chirurgie d’urgence plus tôt avaient moins de risque que les autres d’éprouver des complications chirurgicales.

Avec des résultats scientifiques comme ceux de cette étude, L’Hôpital d’Ottawa et d’autres établissements de santé continuent d’innover pour offrir aux patients les meilleurs soins qui soient, ici et dans le monde entier.

 
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