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Les mégadonnées peuvent aider les bébés les plus petits

 
baby with little hand

Des chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa ont mis au point un algorithme qui permet d’estimer avec précision l’âge gestationnel d’un nouveau-né à une ou deux semaines près.

Le Dr Kumanan Wilson et son équipe ont adopté une approche novatrice pour déterminer à quelle fréquence les bébés naissent prématurément dans les pays à faibles ressources. Ils utilisent les données recueillies lors de tests sanguins courants des nouveau-nés et ont reçu près d’un million de dollars américains de la Fondation Bill et Melinda Gates pour soutenir leurs recherches.

Le Dr Kumanan Wilson (à gauche) et le Dr Pranesh Chakraborty utilisent des tests sanguins sur les nouveau-nés pour identifier les enfants prématurés dans les pays aux ressources limitées.

Les Drs Kumanan Wilson (à gauche) et Pranesh Chakraborty utilisent des tests sanguins pour dépister les enfants nés prématurément dans les pays à faibles ressources.

La prématurité est la principale cause de décès chez les enfants de moins de cinq ans. Il est essentiel de connaître la fréquence des naissances prématurées pour élaborer et évaluer les programmes et les politiques de santé. Toutefois, de nombreux pays à faibles ressources ne disposent pas de données fiables à cet effet.

Le Dr Wilson et Steven Hawken, Ph.D., ont mis au point une nouvelle solution pour mesurer les taux de naissance prématurée par des tests sanguins sur papier chez les nouveau-nés. Il s’agit d’une pratique courante au Canada et à l’étranger pour dépister des maladies génétiques et des troubles métaboliques, mais son usage pour évaluer la prématurité est nouveau. À l’aide de ces tests sanguins et des mégadonnées, l’équipe a mis au point un algorithme permettant d’estimer avec précision l’âge gestationnel à une ou deux semaines près.

« Nous utilisons des empreintes métaboliques, motifs uniques dans certaines molécules du sang, pour évaluer l’âge gestationnel », déclare le Dr Wilson, spécialiste en médecine interne et scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa et professeur à l’Université d’Ottawa. « Si la technique fonctionne, elle pourrait grandement contribuer aux efforts mondiaux pour réduire les naissances prématurées et améliorer la santé néonatale.

bébé avec main adulte

Initialement, l’équipe du Dr Wilson a mis au point l’algorithme et en a testé l’exactitude au moyen de données associées à des nouveau-nés de l’Ontario. En ce moment, l’équipe met à l’essai l’algorithme sur les données de nouveau-nés du Bangladesh, de la Zambie, de la Chine et des Philippines.

Ce nouveau financement de la Fondation Bill et Melinda Gates permettra aux chercheurs de mettre à l’essai l’algorithme en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, et d’établir des estimations des naissances prématurées dans les pays participants. Les familles qui participent au projet auront également accès au dépistage des troubles génétiques traitables. Le Centre hospitalier pour enfants de l’Est de l’Ontario, le programme Dépistage néonatal Ontario et l’Université Stanford collaborent au projet.

Le Dr Wilson dirige le laboratoire de recherche sur la technologie mobile en santé, financé par des dons à L’Hôpital d’Ottawa.

 
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