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Le personnel revient avec un monde de connaissances

 
Staff bring a world of knowledge and understanding back to The Ottawa Hospital

« Il faut si peu pour aider énormément », affirme Jennifer Taylor, IA, qui a été infirmière bénévole en Tanzanie, en Ouganda et à Madagascar.

Une fillette de 12 ans attaquée par un tigre. Des patients arrivant à dos de vache. Nettoyer des plaies avec de rares bouteilles d’eau. Se ruer vers l’aéroport en pleine émeute. Porter des armes courtes en salle d’opération. Le sourire poignant d’un parent qui comprend que son enfant aura de l’aide.

Les employés qui vont travailler à l’étranger reviennent avec des souvenirs saisissants, mais qu’apprennent-ils pendant leur séjour sur une île ou une montagne éloignée? Quelles compétences et valeurs acquièrent-ils dans un pays ravagé par la guerre ou un désastre?

Pour en savoir plus, cliquez sur leur nom.

Andria Darlington, thérapeute respiratoire, a été revigorée par son travail en Tanzanie, qui a aidé à diminuer le taux de mortalité maternel.

« J’ai encore plus à cœur d’aider les gens dans le besoin, confie Andria. Je me sens plus près des gens et je suis motivée à améliorer leur sort. Je crois que le changement est possible même s’il semble extrêmement difficile. »

« Travailler en Haïti m’a fait apprécié et comprendre une culture et des valeurs différentes, en plus d’apprendre une autre langue », explique Karen Mallet, orthophoniste. « Cette expérience m’est utile à l’Hôpital, puisqu’elle m’a permis de connaître d’autres cultures, croyances, opinions et valeurs, et d’apprendre une nouvelle langue. Elle fait de moi une meilleure clinicienne. »

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Monica Robichaud à Haïti

Bonni MacGregor, IA, qui a aidé à offrir des cliniques médicales au Cambodge, est maintenant plus sensible aux différentes cultures.

À ses yeux, « c’est un avantage pour l’Hôpital d’avoir du personnel qui comprend mieux les milieux d’où proviennent les patients ».

Depuis son retour du Rwanda, la Dre Roanne Segal a davantage adopté une attitude d’acceptation et de compréhension. « Je pense que les gens acceptent différemment les valeurs des patients. Je ne partage pas toujours leurs valeurs, mais je les accepte maintenant en portant moins de jugement. Certaines choses sont plus importantes que d’autres. »

Beaucoup d’employés apprécient davantage les normes en matière de soins au Canada et à l’Hôpital après avoir travaillé dans des pays moins favorisés.

« J’ai travaillé dans des hôpitaux qui avaient peu de fournitures, parfois peu de salles de bain salubres ou d’eau courante, et encore moins de lits qu’ici. J’apprécie ce que nous avons ici », affirme Donna Crowe, IA, qui a fait 30 missions dans 10 pays. « Nous avons un système de santé. Ce n’est pas le cas partout. »

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Dr Robert Johnston (à droite) en Afghanistan

« J’ai appris à improviser lorsque les ressources manquent », explique le Dr Robert Johnston, anesthésiologiste, qui travaille aussi au sein des Forces armées canadiennes pour soigner les militaires canadiens et alliés victimes d’un traumatisme pendant les missions.

« Ça aide à faire la part des choses », souligne Monica Robichaud, ergothérapeute, qui a été bénévole en Haïti et au Népal. « J’ai de la compassion pour mes patients et j’apprécie davantage nos ressources. »

« J’essaie d’axer la thérapie sur les objectifs des patients et de mettre l’accent sur ce qui fera une différence dans leur vie », affirme Nadia Pereira, ergothérapeute, qui a fait du bénévolat en Haïti. « J’essaie d’être plus pratique et de formuler des recommandations adaptées à la réalité des gens. »

Par-dessus tout, le personnel de l’Hôpital comprend l’importance de la compassion.

« Ça me rappelle pourquoi j’aime être infirmière et à quel point j’apprécie prendre soin des personnes vulnérables qui traversent une situation difficile », confie Jennifer Taylor, IA, qui a travaillé en Tanzanie, en Ouganda et à Madagascar. « J’ai maintenant encore plus de compassion pour les patients et leur famille. »

 
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