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« Voyager seul permet de revenir riche de connaissances »

 

Bonni MacGregor a pansé des brûlures avec peu de fournitures lorsqu’elle était bénévole au Cambodge. « Je suis maintenant plus sensible aux différentes cultures. »

Une femme avait des brûlures sur la jambe et le pied. Bonni MacGregor, IA, l’a soignée avec de précieuses bouteilles d’eau et peu de fournitures. Il n’y avait pas d’unité de soins pour brûlés.

« J’ai nettoyé et pansé les plaies avec le peu de fournitures disponibles », explique Bonni, qui a été à Phnom Penh, au Cambodge, avec Health Teams International Canada. « J’ai soigné cette femme deux autres jours et changé ses pansements, qui devenaient rapidement sales car elle ne portait pas de chaussures. Elles sont trop dispendieuses. »

Bonni ne pensait pas que le voyage et les gens rencontrés sur place allaient changer sa vie.

« J’ai laissé une partie de moi-même là-bas », confie-t-elle.

Elle a parcouru la région pendant deux semaines pour offrir des soins dentaires, médicaux et de la vue aux gens défavorisés. Elle a travaillé avec peu de ressources et d’équipement électronique et pas d’eau courante. Les tables à manger servaient aussi de lits et de postes de travail.

« Nous tenons beaucoup de choses pour acquises dans notre pays : eau salubre, logement, soins de santé, éducation et service de police fiable. Nous avons des programmes sociaux qui, bien qu’imparfaits, aident des personnes dans le besoin. Ces services n’existent pas au Cambodge. »

JE+Oct+28+Bonni+MacGregor+#2+interpreter

Bonni MacGregor (à droite) a travaillé au Cambodge avec Vicchai Hui, un étudiant en médecine (2e année), qui lui servait d’interprète. « Il étudie le français un soir par semaine et le coréen un autre soir. Il est incroyablement brillant et enthousiaste. Il fera un excellent médecin. »

Son équipe a fait de son mieux pour aider un adolescent de 15 ans présentant des symptômes avancés de l’hépatite.

« Nous avons pu lui fournir des vitamines et des suppléments alimentaires, mais pas de traitement. J’ai appris son décès trois semaines après mon retour. La dure réalité est que ces gens n’ont rien, pas de système de santé. Ils doivent se débrouiller seuls. »

Le génocide qui a eu lieu au Cambodge pendant le régime de Pol Pot a causé de 1,5 à 3 millions de morts parmi les civils de 1975 à 1978, ce qui représente près de 25 % de la population du pays.

« Ces gens ont vu leurs proches mourir, poursuit-elle. Ils ont été refoulés vers les campagnes, où les conditions de vie étaient terribles. Ils ont été traumatisés. Ceux qui souffrent de stress post-traumatique ne reçoivent aucune aide. »

Bonni sait depuis l’enfance que des missionnaires et des équipes de soins se rendent dans d’autres pays pour aider des gens moins fortunés.

« Je pense que voyager seul permet de revenir riche de connaissances, conclut Bonni. L’Hôpital gériatrique de jour accueille des gens de tous les milieux. C’est un avantage pour L’Hôpital d’Ottawa d’avoir du personnel qui comprend mieux les milieux d’où proviennent les patients. Je suis maintenant plus sensible aux différentes cultures. »

 
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