Back to Top Un spécialiste des maladies du rein aide les femmes à risque pendant la grossesse - L'Hôpital d'Ottawa Website scanner for suspicious and malicious URLs
 

toh

Un spécialiste des maladies du rein aide les femmes à risque pendant la grossesse

 

Après avoir essayé pendant des années d’avoir un enfant, Dawn Lau et son mari, Troy Lau, sont heureux de pouvoir enfin tenir leurs fils, Ethan et bébé Isaac, dans leurs bras.

Le Dr Ayub Akbari est la personne-ressource par excellence dans la région d’Ottawa pour les femmes enceintes qui ont une maladie du rein. Les patientes comme Dawn Lau sont reconnaissantes des soins attentifs et du soutien du Dr Akbari qui va même jusqu’à leur donner son numéro de téléphone personnel au cas où elles auraient besoin de l’appeler.

« Il a même pris le temps une fois de m’appeler un samedi après-midi pour faire le point sur mon état, ce que j’ai trouvé super gentil et vraiment exceptionnel », raconte Mme Lau, qui a enfin réussi à avoir des enfants, deux magnifiques garçons.

Le Dr Akbari, un néphrologue qui se spécialise dans le traitement des maladies du rein pendant la grossesse, et Claude Baril, infirmière autorisée, forment l’équipe de soins des problèmes rénaux pendant la grossesse au Campus Riverside de L’Hôpital d’Ottawa. Claude, la principale personne-ressource des patientes, est experte quand il s’agit de montrer aux patientes comment surveiller leur tension artérielle (pression) à la maison.

Image Dr. Akbari and RN Claude Baril

Les spécialistes des maladies du rein de la région d’Ottawa réfèrent habituellement leurs patientes enceintes et celles qui veulent le devenir au Dr Ayub Akbari (à droite) et à Claude Baril, infirmière autorisée, à L’Hôpital d’Ottawa.

Mme Lau est une patiente du Dr Akbari depuis plus de trois ans. Après une transplantation du foie, elle a dû prendre des médicaments antirejet qui ont augmenté sa tension artérielle et réduit sa fonction rénale. Ayant de la difficulté à concevoir, Mme Lau a suivi des traitements de fertilité pendant cinq ans. Pendant cette période, elle a rencontré le Dr Akbari qui l’a informée des risques associés à une grossesse. Malgré les risques, elle a décidé que cela en valait la peine. Elle était très contente quand elle est tombée enceinte!

« Comme ma grossesse s’était bien déroulée, j’ai continué à le consulter régulièrement, car je savais que je voulais avoir un autre enfant », explique-t-elle. Sa deuxième grossesse s’est également bien déroulée même s’il a fallu déclencher l’accouchement, comme la première fois, en raison de son hypertension artérielle. Elle et son mari, Troy Lau, ont maintenant deux jeunes garçons, Ethan et Isaac.

Le Dr Akbari a commencé à s’intéresser au domaine alors qu’il était médecin en soins de santé primaires. Lui et beaucoup de ses collègues ne savaient pas comment offrir le soutien spécialisé dont avaient besoin les femmes enceintes aux prises avec des complications médicales. À l’Université de Chicago où il a obtenu sa formation surspécialisée, son mentor, le Dr Marshall Lindhiemer, un expert mondial en maladie rénale pendant la grossesse, l’a inspiré à se spécialiser dans le domaine.

« Le domaine m’intéressait beaucoup, explique le Dr Akbari. Le corps de la femme change complètement pendant la grossesse de sorte que ce qui est normal chez une femme qui n’est pas enceinte peut s’avérer anormal chez une femme enceinte et vice versa. La physiologie du corps au complet change et je me suis dit que c’était un domaine fascinant pour ma spécialisation. Ensuite, j’ai commencé à suivre le Dr Lindhiemer partout. J’ai étudié le domaine pendant un an et depuis,

 Dr Ayub Akbari (à gauche), d’Anna Micucci, adjointe administrative, et de Claude Baril, infirmière autorisée,

L’équipe de soins des problèmes rénaux pendant la grossesse de L’Hôpital d’Ottawa, composée du Dr Ayub Akbari (à gauche), d’Anna Micucci, adjointe administrative, et de Claude Baril, infirmière autorisée, aide les femmes pendant leur grossesse à risque.

Il adore travailler auprès de ces patientes uniques.

« La majorité des patients atteints d’une maladie rénale sont plus âgés, mais ces femmes sont jeunes. Il y a beaucoup en jeu pour elles. Je m’occupe en fait de deux patients, le bébé et la mère, dit-il. Un mauvais résultat peut être catastrophique. »

Les problèmes rénaux et la grossesse sont une combinaison assez inhabituelle. Les spécialistes des maladies du rein dans la région d’Ottawa réfèrent donc habituellement leurs patientes enceintes et celles qui veulent le devenir au Dr Akbari, qui voit des patientes d’aussi loin que Kingston.

Le Dr Akbari et Claude se font un devoir d’être attentifs, réceptifs et accessibles pour les patientes, le Dr Akbari allant même jusqu’à leur donner son numéro de téléphone personnel pour les rassurer. Ils établissent une relation avec leurs patientes et répondent à leurs besoins émotionnels et physiques.

« On me rappelait toujours très rapidement quand j’appelais afin de répondre à mes questions ou préoccupations », affirme Mme Lau qui continue de voir le Dr Akbari depuis la naissance de bébé Isaac en décembre 2017. « Il m’offre toujours des options et tient compte de l’aspect émotionnel. »

Le Dr Akbari a un message pour les femmes atteintes d’une maladie rénale qui veulent tomber enceinte : « Nous sommes là pour vous et nous ferons tout notre possible pour vous aider! »

 
Comment

Dites-nous ce que vous avez pensé de cet article!

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*


Autres ressources utiles

Bien chez-soi : le Programme de dialyse à domicile favorise l’autonomie des patients

Les personnes atteintes d’insuffisance rénale préfèrent pouvoir faire leur dialyse chez elles, là où elles se sentent le plus à l’aise. Il y a cinq ans, nous avons transformé notre Programme de dialyse à domicile, en améliorant ainsi la qualité de vie de nos patients, en accueillant un plus grand nombre de patients, et en en faisant un modèle d’inspiration pour des programmes de dialyse à l’échelle de la province.

Angèle abat des triathlons et des mythes sur les donneurs de rein vivants

Bien des mythes entourent le don de rein de son vivant. Par exemple, on dit qu’un donneur de rein vivant ne peut plus faire de sport et qu’une donneuse ne doit pas tenter de tomber enceinte. Mais Angèle est la preuve vivante du contraire. Triathlonienne, mère et donneuse de rein vivante, elle a redonné la vie à son père il y a 13 ans.

Donner un rein de son vivant n’a jamais été aussi facile et Trina et Antonio en sont la preuve

D’habitude, le donneur vivant d’un rein doit se soumettre à une batterie d’examens étalés sur plusieurs mois. Or, Trina a pu les faire presque tous en seul jour dans le cadre d’un nouveau programme à L’Hôpital d’Ottawa. Trina raconte son expérience de donneur vivant et la façon dont le nouveau programme a facilité son don de vie à son frère.

Fausse couche et perte d’un bébé : l’expérience d’Ashley

Vous connaissez probablement une personne qui a fait une fausse couche ou perdu un bébé. Des milliers de familles en font l’expérience chaque année au Canada. Découvrez les signes et causes possibles d’une fausse couche en lisant l’histoire d’Ashley. Vous n’êtes pas seul.

Une nouvelle ère pour la santé du sein à L’Hôpital d’Ottawa

Le Centre de santé du sein de L’Hôpital d’Ottawa est déterminé à offrir un niveau exceptionnel de soins à ses patients en faisant preuve pour chaque cas d’excellence médicale, d’expertise dans la pratique et de compassion.

Cannabis et grossesse ne font pas bon ménage

Une nouvelle recherche laisse croire que les femmes enceintes qui consomment du cannabis courent un risque accru de naissance prématurée.

Le présent site Web fournit des renseignements généraux. Certains renseignements pourraient ne pas vous convenir. Consultez votre médecin, une infirmière ou un autre professionnel de la santé pour savoir si ces renseignements s’appliquent à votre situation. On pourra aussi répondre à vos questions et préoccupations.