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Un professeur d’économie sans cancer de la peau après un essai d’immunothérapie

 
Middle-aged man (Dr. David Gray) standing with hands in pockets

David Gray, professeur d’économie, a participé à un essai clinique pour voir si un médicament d’immunothérapie pourrait empêcher le cancer de la peau à risque élevé de revenir. Quatre années plus tard, le cancer n’est toujours pas revenue.

Le cancer de David Gray se cachait, mais était bien visible.

« J’avais une tache sur la joue qui ne guérissait pas », raconte le professeur d’économie de l’Université d’Ottawa et père de deux enfants. « Mon dermatologue a eu un doute et l’a fait tester. »

Quand le dermatologue a retiré la tumeur de la taille d’un pois du visage de M. Gray, d’autres tests ont révélé qu’il s’agissait d’un mélanome de stade 3c. Il courait alors un risque élevé que le cancer se propage à d’autres parties de son corps.

Dre Song

« Il est demeuré sans cancer, et nous espérons qu’il en est guéri. » -Dre Xinni Song

« À la visite initiale, le chirurgien m’a dit que le taux de survie sur cinq ans était de moins de 40 % », affirme-t-il.

Face à cette situation, il a décidé de participer à un essai clinique visant à comparer un médicament d’immunothérapie appelé ipilimumab à l’interféron, le traitement actuellement financé par le gouvernement qui est utilisé pour empêcher la récurrence du mélanome.

L’ipilimumab aide le système immunitaire à s’attaquer aux cellules cancéreuses dans tout le corps. Cependant, il peut entraîner de graves effets secondaires. Après le quatrième traitement de M. Gray, son système hormonal (endocrinien) a subi une crise. Il a donc été hospitalisé pendant quatre jours. Aujourd’hui, il continue de prendre des médicaments de substitution hormonale.

Ce type d’effets secondaires a motivé les chercheurs à trouver des traitements plus efficaces et sécuritaires, affirme la Dre Xinni Song, son oncologue à L’Hôpital d’Ottawa.

« Les médecins qui traitent le mélanome cherchent un meilleur traitement pour empêcher la récurrence du cancer », souligne la Dre Song, qui est également professeure adjointe à l’Université d’Ottawa. « Nos patients sont très motivés à participer aux essais cliniques, qui peuvent non seulement les aider, mais aussi aider les autres patients dans l’avenir. »

Quatre ans après avoir participé à l’essai, M. Gray est toujours sans signe de cancer. Les résultats de l’essai n’ont pas encore été publiés.

« On ne peut pas complètement attribuer ma survie au traitement, mais c’est ce que ma femme pense », affirme M. Gray.

« Pour moi, c’était très significatif qu’il puisse profiter de la vie avec sa famille, retourner au travail et continuer d’enseigner, affirme la Dre Song. Il est demeuré sans cancer, et nous espérons qu’il en est guéri. »

Pour déceler tôt un mélanome, la Dre Song recommande de mentionner à votre médecin si vous remarquez tout changement de votre peau, comme de nouvelles taches ou marques qui grossissent ou qui changent de couleur.

L’Hôpital d’Ottawa est un important centre d’essais cliniques en immunothérapie du cancer. Les chercheurs de l’Hôpital mettent également au point de nouveaux types d’immunothérapie, comme les virus contre le cancer et les cellules immunitaires génétiquement modifiées. L’Hôpital amasse des fonds pour la recherche sur le cancer.

 
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