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Comment le Centre Robin Easey contribue au rétablissement après une lésion cérébrale

 
Members of the Robin Easey Centre team pose outside the Centre.

Pleins feux sur l’équipe très soudée du Centre Robin Easey.

Comment a commencé votre journée?

Avez-vous bien déjeuné? Pris une douche froide? Trouvé le temps de courir?

Pour la plupart d’entre nous, ces habitudes quotidiennes sont une seconde nature. Cela peut certes être déstabilisant pour les personnes qui doivent s’adapter à la vie après une lésion cérébrale acquise.

C’est là qu’intervient l’équipe du Centre Robin Easey de L’Hôpital d’Ottawa.

Dans ce court entretien, Nesrine Awad Shimoon, responsable clinique, et Sarah Jessup, conseillère en apprentissage de l’autonomie fonctionnelle, parlent de la manière dont le Centre aide les clients à reprendre leur routine, à retrouver leur autonomie et à fonder de nouveaux espoirs dans la vie.

Qui aidez-vous au Centre Robin Easey?

Nesrine : Nous travaillons avec des personnes qui ont ce que nous appelons « une lésion cérébrale acquise », à savoir une lésion cérébrale qui se produit après la naissance et peut être causée par un traumatisme, une tumeur, un AVC, une infection ou un autre problème de santé. Une telle lésion peut nuire à tous les aspects fonctionnels d’une personne, y compris sur le plan comportemental et cognitif, compliquant ainsi sa vie au quotidien – même les petites choses qu’elle avait l’habitude de faire tous les jours.

De quelle manière vous et votre équipe aidez-vous les personnes ayant une lésion cérébrale acquise?

Nesrine : Nous les préparons à se réinsérer dans la collectivité. Nous élaborons des plans de traitement personnalisés selon les besoins, les capacités et les objectifs de chaque client. Ensuite, nos conseillers en apprentissage de l’autonomie fonctionnelle, comme Sarah, collaborent directement avec les clients afin de les aider à reprendre leur routine et à devenir de plus en plus autonomes.

D’où vient le nom du Centre?

Nesrine : Le sergent Robin Easey était un agent du Service de police d’Ottawa qui a été grièvement blessé dans l’exercice de ses fonctions, le laissant en partie paralysé, aveugle au sens de la loi et souffrant d’une lésion cérébrale. Il est devenu un ardent défenseur des services de réadaptation et des soutiens pour les personnes ayant une lésion cérébrale. C’est avec fierté que notre Centre porte son nom en son honneur. Robin est décédé en 2023 à 70 ans, mais sa compassion et son dévouement lui ont survécu.

Le Centre ressemble à une maison. Vos clients y vivent-ils?

Nesrine : C’est parce que c’est une maison! Le Centre Robin Easey est une grande maison confortable de cinq chambres nichée dans un quartier résidentiel de l’ouest d’Ottawa. Très ouverte et spacieuse – il y a deux salles de séjour, une cuisine, une salle à manger et une salle d’exercices. C’est un endroit propice à la pratique de compétences nécessaires à la vie courante en contexte réel et à la prestation de services de soutien 24 h sur 24. Les clients de notre programme résidentiel y vivent jusqu’à ce qu’ils soient prêts à se réinsérer dans la collectivité, ce qui prend d’habitude quelques mois. Quant à ceux qui sont plus autonomes ou disposent d’un solide système de soutien à domicile, nous leur proposons des services de proximité, qui peuvent être offerts en personne, par vidéo ou téléphone, en fonction de ce qui leur convient davantage.

Nesrine (à gauche) et Sarah (à droite) dans la cuisine du Centre 
Robin Easey.
Nesrine Awad Shimoon (à gauche) et Sarah Jessup (à droite) dans la cuisine du Centre Robin Easey.

Pourriez-vous nous décrire la journée typique d’un conseiller en apprentissage de l’autonomie fonctionnelle travaillant au Centre?

Sarah : Avez plaisir! Les conseillers en apprentissage de l’autonomie fonctionnelle participent vraiment concrètement à la vie du Centre : nous aidons nos clients à faire leurs tâches quotidiennes et à reprendre leur routine. Dans le programme résidentiel, les journées sont habituellement bien organisées. Le matin, nous aidons les clients à prendre leur déjeuner et leurs médicaments, puis nous faisons ce que nous appelons le PAM, de l’activité physique et de la pleine conscience, ce qui pourrait notamment consister à faire de la marche ou du vélo. Vers l’heure du midi, nous aidons les clients à préparer leur repas, et là encore, nous les aidons à prendre leurs médicaments. L’après-midi, nous avons d’habitude des séances individuelles avec les clients; et le soir, nous les aidons à préparer leur souper et l’heure du coucher.

À quoi ressemblent les soutiens offerts aux personnes vivant dans la collectivité?

Sarah : Pour le volet de proximité, nous voyons d’habitude les clients une fois par semaine en fonction de leurs besoins. Nous les aidons à établir une routine et à trouver des activités intéressantes à faire à l’extérieur parce qu’ils sont habituellement cloîtrés chez eux, qu’ils pourraient avoir des moyens de transport limités et ne pas pouvoir retravailler si leur lésion ou blessure touche cette partie de leur vie. Nous leur donnons donc des idées sur comment organiser leur journée et remplir leur vie avec des choses qui leur sont importantes.

Quel est l’aspect le plus gratifiant de votre travail?

Nesrine : Aider les clients à avoir accès à nos services et constater les améliorations concrètes dans leur vie. Bien qu’il puisse être difficile de voir des personnes confrontées à de terribles pertes, il peut être aussi gratifiant de savoir que vous pouvez les aider et faire une différence.

Sarah : Donner aux clients un sens du but. Nombre de nos clients se sentent perdus dans la nouvelle réalité qui est la leur. Et lorsqu’ils ont un but, même quelque chose d’aussi simple qu’une activité digne d’intérêt, cela leur redonne de l’espoir dans la vie. C’est toujours beau à voir.

Si une personne souhaite avoir accès à vos services, que doit-elle faire?

Nesrine : Pour savoir si nos services lui conviennent et comment faire une demande, veuillez consulter notre page Web sur le site Web de l’Hôpital.

Sarah : Et si vous souhaitez en apprendre plus sur le Centre, cette page contient aussi une vidéo sympa proposant un visite filmée!

 
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