
Quarante lits d’hôpital sous un plafond cathédrale impressionnant occupent un espace lumineux, chaleureux et organisé. De certaines manières, c’est une unité de soins comme les autres à L’Hôpital d’Ottawa. Mais il y a une énergie palpable qui vient du sentiment de faire partie de quelque chose de nouveau.
Répondre aux besoins de la collectivité
L’Unité de soins d’urgence et de transition est une nouvelle structure de 40 lits au Campus Civic. Financée par le gouvernement provincial et construite en seulement neuf semaines, l’Unité augmente la capacité de l’Hôpital, réduit l’attente des patients et des paramédics à l’Urgence et accélère l’accès à un lit pour les patients hospitalisés.
Elle a accueilli son premier patient le 4 janvier.
À l’intérieur de l’Unité
L’Unité comporte une aire d’accueil des patients qui arrivent en ambulance, une salle d’isolement pour le contrôle des infections, quatre postes de travail, un salon du personnel, des toilettes et des douches. Elle est bien ventilée et dotée d’un système de régulation climatique.
Chaque « chambre » ou aire de traitement est munie d’oxygène et de succion, d’un système d’appel et d’une alimentation électrique de secours. Comme l’édifice principal, l’Unité est dotée de technologie médicale moderne, d’un accès réseau sans fil pour les patients et de connexions internet avec fil pour les ordinateurs branchés à Epic, le système d’information sur la santé de l’Hôpital. Un tunnel extérieur la relie à l’Urgence et à l’Unité des soins intensifs.
Le personnel de l’Unité compte médecins, infirmières, infirmières auxiliaires autorisées, physiothérapeutes, travailleuses sociales et préposés aux soins, entre autres. Et bien sûr, avant l’ouverture, le personnel a suivi une formation par simulation pour le lancement de codes d’urgence.
Priorité à l’expérience du patient
Optimiser la sécurité et la qualité des soins est essentiel, mais l’expérience du patient est aussi une priorité. Chaque chambre est un peu plus spacieuse que celles à l’Urgence. Les civières sont munies de matelas de gel épais. Il y a des crochets pour les manteaux et des tablettes pour le rangement d’effets personnels. L’éclairage est réglable et un tableau blanc permet la consignation de renseignements importants.

« C’était impressionnant de voir la hauteur des plafonds et comment tout s’est fait en neuf semaines », affirme Kyle Gantner, gestionnaire clinique intérimaire de l’Unité.
« Les patients semblent aimer le concept semi-ouvert », explique Jeanne Millons, responsable des soins cliniques intérimaire. « Il n’y a pas de plafond au-dessus de chaque ʺchambreʺ, ce qui permet au patient de se changer les idées en observant tout son entourage. »
M. Gantner et Mme Millons ont tous les deux essayé des lits dans l’Unité avant son ouverture afin de se mettre à la place des patients.

Le concept semi-ouvert ne réduit en rien l’intimité du patient. Le son se propage peu entre les aires de traitement et le corridor.
L’Unité prend vie grâce au travail d’équipe
De nombreuses équipes ont collaboré avec brio pour concevoir, planifier, construire et faire fonctionner l’Unité. Kathleen McGarragle, agente de la gestion des urgences et co‑gestionnaire du projet, et Dwight Breault, gestionnaire de projet principal, Projets d’immobilisation, ont dirigé les travaux. Ils ont travaillé en synergie avec Colliers, Infrastructure Ontario / le ministère de la Santé, BLT Construction et plusieurs autres cabinets de design et de services-conseils.

Plusieurs services, départements et équipes ont apporté leur expertise et leur soutien au projet. L’Unité fonctionne grâce à une grande collaboration assurée par la direction de l’Hôpital, des équipes cliniques, Gestion des urgences, Projets d’immobilisation, Gestion des installations, Planification, Prévention et contrôle des infections, Milieu de soins, Transport, Services environnementaux, Gestion du matériel, le Service de nutrition et d’alimentation, le Solutions Numériques et Technologie de l’information, Génie biomédical, le projet Fusion, Sécurité et Stationnement, les Services de protection, le Bureau de la sûreté du personnel, le Centre de compétences et de simulation de l’Université d’Ottawa et le programme de simulation en sécurité des patients, le Programme de cancérologie, les Services d’accessibilité, Santé et mieux-être au travail, le Service des communications et beaucoup d’autres.
Du point de vue des soins, médecins, infirmières, experts en prévention et contrôle des infections, responsables des soins cliniques, directeurs et membres du personnel de l’Urgence et des unités de soins ont eu leur mot à dire sur l’aménagement et le fonctionnement des lieux.
« La collaboration a été hors pair et rien n’a été ménagé pour appuyer le projet, affirme Mme McGarragle. Pour ouvrir le 4 janvier, nous avons dû mettre les bouchées doubles pendant le temps des Fêtes. »
Et d’ajouter Joanne Read, vice-présidente exécutive, Planification et Développement : « C’est un merveilleux exemple de notre vision d’offrir des soins de calibre mondial et des services exceptionnels avec une compassion digne des personnes qui nous sont chères. Tout le monde a mis la main à la pâte, même pendant une période déjà très éprouvante. »
Avec la force du partenariat communautaire
Le succès du projet est aussi dû en grande partie au partenariat de l’Hôpital avec la collectivité.
« Tout en sachant que l’Unité serait très bénéfique pour la population, nous étions conscients que sa construction aurait un impact sur le voisinage, affirme Mme Read. Nous voulions établir une communication ouverte pour que la collectivité puisse s’exprimer et réduire le mieux possible les effets négatifs du projet sur son entourage. »

L’équipe du projet a aussi collaboré avec les départements et services de l’Hôpital qui seraient directement touchés par la construction, dont l’Équipe universitaire de santé familiale et les programmes du pavillon Grimes.
Le projet s’est déroulé dès le début dans une communication constante et ouverte, ce qui a fortement contribué à son succès.
« Je voulais que tous ceux qui étaient concernés aient leur mot à dire, affirme Mme McGarrigle. Si je devais assurer un suivi auprès d’un groupe ou d’une équipe, je le faisais toujours, sans faute. »
Une ambiance spéciale
L’ouverture d’une nouvelle unité de soins est un grand événement qui suscite beaucoup d’enthousiasme au sein du personnel. Ce fut particulièrement le cas ici parce que le personnel a pris part à chaque étape de la conception de l’Unité.
« C’était vraiment impressionnant de voir la hauteur des plafonds et comment tout s’est fait en neuf semaines »
« Nous avons été présents dès le début, affirme Mme Millons. De la construction à la prise de décisions sur la disposition des chambres, en passant par le recrutement et l’orientation du nouveau personnel, c’est ensemble que nous avons réussi notre mission. »
M. Gantner abonde dans le même sens.
« Nous sommes partis de zéro pour nous bâtir une équipe unique à mesure que l’Unité évoluait. Pour moi, c’est ce qui rend l’unité spéciale. Nous avons pu aménager le tout ensemble et collaboré à en faire un excellent milieu pour les patients et le personnel. »
Et cette raison d’être commune a maintenant toute sa place dans la culture de l’Unité.
« Nous avons une équipe soudée et positive, ajoute M. Gantner. Tout le monde s’engage à participer à un environnement ouvert au changement. Le travail d’équipe prime. »
Une culture d’amélioration continue
L’Unité a ouvert ses portes depuis un peu plus d’un mois et déjà, ses activités sont bien rodées. Cela n’empêche pas le personnel de chercher des façons d’améliorer les soins.

« L’Unité évolue chaque jour, dit M. Gantner. Elle a déjà beaucoup changé, que ce soit le type de fournitures et leur disposition ou les mécanismes de collaboration entre les membres du personnel infirmier. Les améliorations se poursuivent pour assurer des soins sécuritaires. Nous laissons beaucoup de marge de manœuvre au personnel pour qu’il détermine les améliorations requises. C’est eux qui apportent les changements nécessaires pour faire en sorte que l’espace de travail leur appartienne. »
Au service de la collectivité
L’Unité présente bien des avantages pour la communauté. Ses 40 lits libèrent des places à l’Urgence et dans les unités de soins spécialisés.
« Elle nous permet d’offrir à la population les soins dont elle a besoin et qu’elle mérite, précise Mme Millons. C’est certainement un grand succès. »
Mais pour y arriver, il a fallu un soutien incroyable.
« Merci à tous : à la collectivité, au personnel, aux patients, aux gestionnaires de projet, à chaque personne qui a participé à la planification et à la construction, dit Mme Read. L’endroit est sécuritaire, propre, chaleureux et confortable. Nous espérons que vous n’aurez jamais besoin de vous rendre à l’Unité pour recevoir des soins ou y accompagner un être cher, mais si cela se produisait, sachez qu’elle est là pour vous. »

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