Back to Top Programme de remplacement valvulaire par homogreffe - L'Hôpital d'Ottawa Website scanner for suspicious and malicious URLs
 

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valvepic1The L’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa a instauré son Programme de remplacement valvulaire par homogreffe le 18 janvier 1987. Depuis ce temps, plus de 140 homogreffes ont été pratiquées à l’Institut de cardiologie. Aujourd’hui, environ 20 remplacements valvulaires par homogreffe sont réalisés par année.

Initialement, les valvules cardiaques de remplacement étaient de nature mécanique ou composées de
tissus porcins (porc). Tant les valvules cardiaques mécaniques que porcines représentaient des solutions de traitement pouvant sauver la vie. Aujourd’hui, elles constituent encore une composante importante de la chirurgie de remplacement valvulaire.

Toutefois, ces deux types de valvules comportent des désavantages qui empêchent d’y avoir recours dans toutes les chirurgies de remplacement valvulaire. Par exemple, les patients à qui on a greffé une valvule mécanique doivent prendre des anticoagulants pour le reste de leur vie. Les patients ayant reçu une valvule porcine peuvent être appelés à subir une ablation prématurée de la valvule greffée en raison de la clarification et de la dégénération du tissu porcin.

Le choix d’une valvule de remplacement dépend de plusieurs facteurs propres à chaque patient (p. ex. l’âge, les risques de rejet du tissu greffé, les risques d’anticoagulation à vie, le risque de traumatisme plus élevé chez certains patients).

Facteurs favorables à un remplacement valvulaire

  • Malformation congénitale
  • Régurgitation valvulaire chronique ou régurgitation
  • Racine aortique anatomiquement anormale

Évolution dans le remplacement valvulaire par homogreffe

Dans le passé, la pratique en matière de remplacement valvulaire par homogreffe consistait à trouver une valvule qui avait la même dimension (-3 mm) que l’anneau valvulaire du patient ayant besoin d’un remplacement. Toutefois, puisque la majorité des patients qui ont besoin d’une valvule de remplacement sont jeunes et qu’une dilatation de l’anneau allant jusqu’à 34 à 35 mm (la dimension normale étant de 21 à 26 mm) fait partie de l’évolution de la maladie.

Cette pratique pose deux problèmes :

  1. la quantité limitée de valvules de grande dimension disponibles;
  2. l’inexistence de valvules de 34 à 35 mm.

Aujourd’hui, au lieu d’utiliser une valvule qui a la même dimension que celle de l’anneau valvulaire du patient, on procède au rétrécissement de l’anneau valvulaire du patient. Une dimension médiane entre l’organe d’homogreffe et l’anneau valvulaire du patient est déterminée. Cette méthode facilite la recherche d’organes d’homogreffe compatibles.

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Page mise à jour le 30 décembre 2016