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two hospital workers performing an X-Ray on a patient

Qu’est-ce qu’une radiographie?

La radiographie est technique d’imagerie médicale qui utilise une dose très faible de rayonnement (des rayons X) pour produire des images des structures internes du corps.

Il s’agit de la toute première forme d’imagerie découverte. Elle demeure encore celle la plus courante.

Elle est souvent utilisée pour diagnostiquer des maladies pulmonaires et abdominales, des fractures osseuses, des lésions articulaires et même pour étudier les vaisseaux sanguins et déceler des objets étrangers dans les tissus mous, entre autres.

Pour certains examens de radiographie, un produit de contraste à base d’iode ou de baryum est administré au patient pour rendre les organes ou les vaisseaux sanguins plus visibles.

Qui réalisera l’examen?

Un technologue en radiation médicale dûment formé réalisera l’examen.

Il consultera un radiologiste (médecin spécialisé en imagerie médicale) s’il a des questions ou des préoccupations concernant votre radiographie.

Est-ce douloureux?

La prise d’images par radiographie ne cause pas de douleur.

Parfois, le patient peut éprouver un léger inconfort parce qu’il fait un peu froid dans la salle d’examen ou que la table sur laquelle il doit s’allonger est dure. La position dans laquelle il doit rester peut aussi être inconfortable ou douloureuse, surtout s’il a une blessure.

Nos technologues spécialisés aident le patient à trouver la position la plus confortable sans nuire à la qualité des images nécessaires au diagnostic.

Mesures de sécurité information

Vous devez informer le technologue s’il est possible que vous soyez enceinte, si vous utilisez une pompe à insuline ou si vous êtes allergique au produit de contraste iodé (« colorant »).

Si vous avez de la difficulté à rester debout ou avez besoin d’une aide quelconque, précisez-le au technologue.

Quels en sont les risques?

  • Il n’y a aucune preuve statistique que les doses faibles de rayonnement utilisées en imagerie médicale nuisent à la santé. L’Hôpital d’Ottawa considère toutefois que toute exposition à un rayonnement peut poser un certain risque.
  • L’Hôpital d’Ottawa suit le principe du « Niveau le plus bas qu’il soit raisonnablement possible d’atteindre » (ALARA), qui signifie que nous maintenons les doses de rayonnement les plus faibles possible, sans compromettre la qualité de l’image de l’examen.
  • La dose de rayonnement utilisée varie d’un examen à l’autre, et différentes parties du corps présentent différentes sensibilités au rayonnement.
  • Pendant certaines radiographies, on peut vous demander de porter un tablier de plomb ou utiliser un écran de plomb pour protéger des rayonnements certaines parties de votre corps qui ne sont pas prises en image.

Est-ce la seule source de rayonnement?

Non, notre exposition aux rayonnements naturels provient des pierres et du sol sur Terre et des rayons cosmiques au-delà de l’atmosphère. Il existe même de petites quantités naturelles de substances radioactives dans notre corps.

Chaque année, une personne est exposée à ces rayonnements naturels et au rayonnement produit par les détecteurs de fumée, les engrais et certains aliments, notamment. Voyager en avion augmente aussi l’exposition aux rayonnements cosmiques puisqu’à une altitude élevée, l’effet protecteur de la couche atmosphérique est diminué.

En somme, le rayonnement produit par les interventions en médecine nucléaire augmente seulement légèrement la quantité totale des rayonnements auxquels une personne est naturellement exposée tout au cours de sa vie.

Comment se forme l’image d’une radiographie?

Les rayons X sont un type d’onde électromagnétique à très haute fréquence dont les propriétés sont similaires à la lumière, aux ondes radio et à d’autres formes d’ondes électromagnétiques.

Les rayons X sont générés par un composant (le « tube ») dans l’appareil de radiographie. Ils produisent suffisamment d’énergie pour traverser le corps. Les différents tissus du corps absorbent différemment les rayonnements, qui atteignent ensuite un détecteur de l’autre côté de la machine, où l’image est créée. L’image correspond à l’ombre de la partie du corps exposée au rayonnement.

Un système informatique reçoit ensuite l’image, qui est enregistrée et ajoutée à votre dossier médical.

Qu’arrivera-t-il après l’examen?

Un radiologiste (un médecin spécialisé dans le diagnostic et les interventions d’imagerie médicale) interprétera les images et produira un rapport.

Votre équipe de soins peut alors consulter le rapport. À L’Hôpital d’Ottawa, votre médecin peut en tout temps consulter un radiologiste pour obtenir des précisions sur le rapport.

Les données recueillies à l’aide de la radiographie permettent à votre médecin de prendre des décisions importantes sur votre santé.

Examens par radiographie réalisés à L’Hôpital

x-ray of a patients

De nombreux examens peuvent être réalisés grâce à la radiographie, dont des examens classiques comme les radiographies de la poitrine, de l’abdomen, des articulations et des extrémités.

Des examens spéciaux et des interventions guidées par imagerie peuvent aussi être réalisés par radiographie. La plupart sont réalisés à l’aide d’un fluoroscope, un appareil de radiographie à faible dose qui permet de capter et transmettre des images en temps réel et même en continu (vidéoclip). Cela permet d’évaluer de façon dynamique le mouvement des structures du corps ou du produit de contraste.

Ces interventions et examens spéciaux sont toujours réalisés par un radiologiste ou un autre médecin spécialisé, assisté par le technologue en imagerie médicale, et parfois par des infirmières et d’autres membres du personnel.

Examens spéciaux : système musculosquelettique

Arthrogramme / injection articulaire : Intervention mini-invasive pour obtenir des images des articulations à l’aide d’une petite dose de produit de contraste. Normalement, l’examen s’accompagne d’une injection articulaire pour traiter la douleur.

Aspiration/biopsie : Intervention mini-invasive qui consiste à insérer une aiguille stérile dans une articulation, un os ou un tissu mou pour en recueillir un échantillon de liquide ou de tissu.

Examens spéciaux : colonne vertébrale

  • Ponction lombaire : Intervention mini-invasive consistant à insérer une aiguille fine dans le bas de l’épine dorsale afin de déceler des troubles du cerveau, de la moelle épinière ou d’autres parties du système nerveux. Le patient doit rester à l’hôpital un court temps après l’intervention pour récupérer.
  • Ponction lombaire diagnostique : Intervention qui consiste à prélever et à mesurer la pression du liquide céphalorachidien à des fins d’analyse.
  • Myélogramme : Injection d’un produit de contraste dans le canal rachidien pour déceler des anomalies de la moelle épinière, de la racine des nerfs et d’autres tissus. Le patient peut ensuite devoir passer une tomodensitométrie.
  • Cisternographie : Injection d’un liquide radioactif dans le canal rachidien pour déceler toute anomalie de circulation du liquide céphalorachidien dans le cerveau et le canal rachidien.
  • Cisternographie par IRM ou TDM : Injection d’un produit de contraste dans le canal rachidien pour diagnostiquer une fuite de liquide rachidien par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM).
  • Injection de chimiothérapie : Prélèvement du liquide céphalorachidien à des fins d’analyse. Un traitement de chimiothérapie est ensuite injecté dans le canal rachidien pour traiter différents types de cancer.

Examens spéciaux : appareil gastro-intestinal

Examens réalisés avec l’administration de baryum ou d’un produit de contraste soluble dans l’eau.

  • Transit gastroduodénal : Radiographie de la partie supérieure de l’appareil gastro-intestinal (œsophage, estomac et duodénum). Le patient doit avaler un produit de contraste en granules.
  • Lavement baryté : Radiographie qui permet de dépister des changements ou anomalies au niveau du colon (gros intestin). Un produit de contraste liquide est injecté dans le rectum ou une incision dans la paroi abdominale.
  • Proctographie : Radiographie révélant le fonctionnement des intestins lorsqu’un patient a de la difficulté à vider ses intestins et présente les symptômes d’une obstruction (défécation bloquée).
  • Examen du transit colique : Radiographie qui permet de surveiller le passage du contenu de l’estomac vers le tube digestif. Cinq jours avant l’examen, le patient doit avaler une pilule contenant un produit visible à la radiographie.

Insertion ou vérification d’une sonde d’alimentation

  • Insertion : Le radiologiste insère doucement une sonde dans la gorge du patient en position allongée. Il lui demandera de pencher la tête, le cou et le corps à différents angles pour faciliter le positionnement de la sonde sans causer trop de douleur ou d’inconfort. Il peut aussi demander au patient d’avaler ou de prendre de petites gorgées d’eau lorsque la sonde atteint l’œsophage pour faciliter son entrée dans l’estomac.
  • Vérification : Lorsque la sonde est insérée, le radiologiste vérifie qu’elle est bien placée en y injectant un produit de contraste. Pour empêcher la sonde de bouger, il la fixe au visage du patient à l’aide d’un ruban adhésif. Il peut la repositionner si elle cause un inconfort.

Cholangiographie

Radiographie des canaux biliaires (arbre biliaire).

Un produit de contraste est injecté dans un tube en forme de T placé dans le canal biliaire principal. L’imagerie de l’arbre biliaire (cholangiographie) est réalisée par ce tube.

Examens spéciaux : autres

Fistulographie/sinographie

Examens utilisés pour diagnostiquer et évaluer la taille et la forme de fistules et de sinus, et pour préparer un plan de traitement.

  • On injecte un produit de contraste dans la fistule (ouverture dans l’organe).
  • Les fistules touchent habituellement un organe creux comme les intestins, la vessie, l’urètre et le vagin. Elles se forment à cause d’une infection ou d’une inflammation après une chirurgie, une blessure ou une radiothérapie.
  • Une fistulographie peut aussi servir à évaluer l’intérieur d’un abcès après son drainage et déterminer s’il y a toujours une communication entre la fistule et des structures environnantes.
  • Une sinographie permet d’évaluer un sinus, qui est un passage interne qui s’ouvre souvent au niveau de la peau.
  • Un sinus peut se former n’importe où dans le corps et être lié à une infection ou à une blessure. Les symptômes peuvent être légers (p. ex. écoulement de liquide clair de la peau) ou graves (p. ex. formation d’un abcès). Une sinographie peut révéler l’étendue du problème et aider à établir un plan de soins.

Cystogramme/urétrogramme

Examen utilisé pour visualiser la vessie et l’urètre. Un produit de contraste est injecté dans la vessie à l’aide d’une sonde urinaire.

Examen urodynamique vidéo

Examen réalisé par un urologue pour connaître la pression et le flux dans les voies urinaires inférieures (vessie et urètre). Un produit de contraste est injecté dans la vessie, puis la pression et le flux sont mesurés pendant la prise d’images.

Examen de la déglutition par vidéofluoroscopie

Examen réalisé par un orthophoniste et un technologue. Le patient doit prendre différents aliments et boissons contenant du baryum, qui permet de suivre leur mouvement par radiographie.

Cholangiopancréatographie endoscopique rétrograde

Examen réalisé par un gastro-entérologue afin de repérer et de traiter des troubles au niveau du pancréas, des canaux biliaires et de la vésicule biliaire. Un produit de contraste est d’abord injecté.

Hystérosalpingographie

Examen réalisé par un gynécologue et un technologue pour voir l’intérieur de l’utérus, des trompes de Fallope et des structures avoisinantes. Un produit de contraste est d’abord injecté à l’aide d’un petit cathéter.

Quand recevrez-vous vos résultats?

Le rapport de votre examen sera envoyé à votre médecin dès qu’il est prêt.

Le Service d’imagerie médicale pourrait communiquer avec vous directement en cas de problème ou si vous devez refaire une partie de l’examen ou passer un autre examen.

Appelez votre médecin ou le Service d’imagerie médicale si vous n’avez toujours pas reçu vos résultats après 30 jours.

Page mise à jour le 23 octobre 2020