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La stimulation du cerveau pour freiner les tremblements de la maladie de Parkinson

 
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Atteinte de la maladie de Parkinson, Shelby Hayter a eu recours à une technique chirurgicale, la stimulation cérébrale profonde, pour maîtriser ses tremblements et ses symptômes.

 

Shelby Hayter a participé au marathon de Boston en 2005, un mois seulement après avoir reçu un diagnostic de la forme précoce de la maladie de Parkinson. Quelques années plus tard, elle ne pouvait plus courir.

 

La marche était aussi devenue pénible, parce qu’elle a commencé à avoir de la difficulté avec son pied gauche. En raison de ses mains qui tremblaient, elle arrivait difficilement à remonter la fermeture éclair de son manteau ou à tenir un verre sans le renverser. La raideur ou la rigidité pouvait s’emparer d’elle. Parfois, sa main gauche se crispait. Lentement, la maladie lui faisait perdre sa mobilité.

 

« Plutôt que de porter une robe rouge scintillante, je portais du beige pour ne pas attirer l’attention, raconte Shelby. Avant d’avoir la maladie de Parkinson, je mettais de la vie partout où je passais. »

 

Pendant 11 ans, les médicaments courants l’ont aidée à lutter contre les tremblements et à atténuer les symptômes de la maladie. Mais graduellement, les traitements ont perdu de leur efficacité.

 

 

Il y a un an, le neurologue de Shelby, le Dr David Grimes, lui a expliqué qu’elle avait presque atteint la limite du traitement par la médication. Il lui alors suggéré de passer à l’étape suivante : la stimulation cérébrale profonde, une intervention chirurgicale qui consiste à implanter dans son cerveau des électrodes qui émettent des impulsions électriques régulières permettant de maîtriser les tremblements causés par la maladie.

 

« Je me sentais dans l’impasse, c’était une dernière tentative désespérée », raconte-t-elle.

 

Elle a été évaluée par le Dr Tiago Mestre, un neurologue, qui a confirmé que la stimulation cérébrale profonde lui convenait. Le 18 octobre 2016, au cours d’une intervention chirurgicale qui a duré huit heures, le Dr Adam Sachs a donc implanté des microélectrodes dans le cerveau de Shelby. Elle est restée consciente pendant 90 % de l’opération.

 

Trois semaines plus tard, elle a eu la deuxième partie de l’intervention, longue et complexe, au cours de laquelle on a mis sous tension le neurostimulateur implanté dans la partie supérieure droite de sa poitrine. Ensuite, les médecins ont entrepris de trouver l’équilibre optimal entre la tension provenant du stimulateur et les médicaments pour traiter la maladie de Parkinson.

 

Six mois plus tard, Shelby va bien. Ses tremblements sont maîtrisés, elle ressent moins de rigidité, elle semble avoir rajeuni et elle a retrouvé sa joie de vivre. Elle recommencera peut-être même à porter des robes rouges scintillantes!

 

 
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