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Imagerie ophtalmologique
La qualité de la vision dépend de la structure et du fonctionnement des parties individuelles de l’œil. Pour donner un traitement efficace, il nous faut une image précise des caractéristiques uniques de chaque patient. Les photographes ophtalmologiques utilisent des caméras ordinaires qu’ils peuvent tenir d’une main. Ces caméras sont équipées de lentilles spéciales qui leur permettent de documenter les particularités du visage, des paupières, des muscles de l’œil et des pupilles. Grâce à des caméras sophistiquées capables de grossir les détails, il est possible d’enregistrer les anomalies à la surface et à l’intérieur de l’œil.
En 1992, l’Institut de l’œil a été le premier centre canadien à acquérir de l’équipement et des logiciels numériques permettant d’examiner même les plus petites structures comme les cellules et les vaisseaux sanguins. Pour cet examen, on injecte de la fluorescéine (colorant végétal jaune) dans une veine. Le colorant circule dans les vaisseaux sanguins de l’œil. Cela nous permet, grâce à une caméra spéciale, d’obtenir des images détaillées de la rétine, couche par couche. Une seconde procédure, appelée angiographie au vert d’indocyanine, utilise une lumière infrarouge pour créer des images capables de détecter les anomalies microscopiques dans la circulation sanguine.
Cet équipement et ce matériel améliorent la capacité de l’Institut d’effectuer des angiogrammes. Ils réduisent aussi le besoin d’avoir recours à des films de caméra et d’avoir à les développer. En obtenant des images sur des disques optiques, les ophtalmologistes peuvent simuler diverses reconstructions et déterminer le meilleur traitement. Dans bien des cas, la puissance de calcul de l’équipement permet de diagnostiquer des troubles et de commencer le traitement dans la même séance.
De plus, la capacité de grossissement des caméras et des logiciels nous permet de photographier et d’évaluer individuellement les cellules, à la surface arrière de la cornée, qui sont responsables de la clarté visuelle. Cette information est extrêmement utile pour les chirurgies intraoculaires et le traitement des cataractes et pour évaluer les greffes de cornée et les tissus des donneurs.
Page mise à jour le 30 novembre 2016