Laissez-vous inspirer par l’histoire de femmes qui ont vécu une grossesse multiple. N’hésitez pas à nous écrire si vous souhaitez raconter la vôtre. Nous adorerions l’entendre!
« Une grossesse multiple est une expérience unique qui a assurément été plus exigeante que notre première grossesse. Nous avons attendu l’arrivée de nos jumelles avec hâte et anxiété. L’équipe de soins a répondu à toutes nos questions et préoccupations. Elle a vraiment joué un rôle extraordinaire pour créer une relation de soutien et de confiance. Elle nous a aidés à composer avec tous les facteurs de stress d’une grossesse multiple. Nous avons vécu toutes sortes d’émotions, comme au moment de décider quand j’arrêterais de travailler, comment nous préparer à l’accouchement et comment gérer nos attentes pour l’accouchement. Ce lien de confiance nous a permis de rester concentrés sur notre bonheur tout en sachant que l’équipe de soins nous aiderait à surmonter les divers obstacles de la grossesse et de l’accouchement ̶ ce qu’ils ont d’ailleurs fait à plusieurs reprises. Nous avons maintenant deux filles en santé et épanouies. J’ai pu les allaiter exclusivement toutes les deux, ce qui était important pour moi. Nous avons le bonheur de les voir grandir. »
– Kaissa, mère de jumelles monozygotes
« Quand j’attendais les jumeaux, j’ai été orientée à la clinique des grossesses à risque élevé de L’Hôpital d’Ottawa. Je ne savais pas à l’époque à quel point ce transfert serait important pour l’issue de ma grossesse. Dès le premier rendez-vous, je me suis sentie à l’aise et j’ai eu la certitude que je recevrais de bons soins. Ma santé a décliné assez rapidement au début du troisième trimestre. Mes bébés et moi avons été suivis régulièrement et attentivement. L’équipe m’informait toujours de mon état et m’incluait dans la prise de toutes les décisions, notamment un séjour prolongé en obstétrique pendant les deux derniers mois de ma grossesse. Pendant cette période, le personnel m’a traitée avec compassion et respect en tout temps. En suivant les recommandations de l’équipe, j’ai réussi à me rendre à la 36e semaine et à mener à terme mes jumeaux! Lorsque les bébés et moi avons eu besoin d’une intervention pendant l’accouchement, nous avons rapidement reçu des soins spécialisés empreints de compassion. Après l’accouchement, nous avions encore besoin de soins. Nous avons tous reçu un excellent soutien même après notre congé de l’hôpital une semaine plus tard. Ils ont même continué de vérifier comment nous allions après notre retour à la maison! Près de six ans plus tard, je suis ravie d’affirmer que j’ai deux garçons heureux, curieux et énergiques. Les connaissances spécialisées, l’approche pratique et la véritable gentillesse de l’équipe feront à tout jamais partie de l’heureuse histoire de notre famille. »
– Linda, mère de jumeaux dizygotes
« Les deux expériences les plus terrifiantes de ma vie ont eu lieu à la Clinique des grossesses à risque élevé. J’étais enceinte de jumelles monozygotes diamniotiques et l’équipe de la clinique m’avait informée de tous les risques et résultats possibles.
Soudainement, à la 28e semaine de grossesse, pendant une échographie de routine, j’ai été prise d’un mal de tête intense et ma température a grimpé à 41°C. La fréquence cardiaque des bébés était considérablement élevée. L’équipe a immédiatement voulu en déterminer la cause et m’a admise à l’hôpital pour pouvoir surveiller les bébés 24 heures sur 24. Ils ont trouvé une bactérie dans mon sang. Ils m’ont donné les bons antibiotiques et les bébés et moi nous sommes rétablis. Je m’estime encore chanceuse d’avoir été à la clinique le jour où c’est arrivé, car l’issue aurait pu être très différente.
L’équipe a veillé à ce que je sois observée plus souvent après mon départ. L’échographie à la 29e semaine a montré la présence de ce que je craignais le plus : le syndrome transfuseur-transfusé. Il est apparu subitement et a progressé rapidement. J’étais au stade 4. La jumelle transfusée accumulait du liquide dans l’abdomen, le cœur et les poumons et sous le cuir chevelu. Elle était en détresse cardiaque. L’autre jumelle n’avait pas de liquide amniotique et pas de vessie visible.
Mes espoirs de mettre au monde mes jumelles avec peu d’interventions près de la 36e semaine ont été anéantis. On m’a immédiatement préparée pour une césarienne d’urgence. J’ai mis au monde un bébé en pleurs de 900 g (1,9 lb) et un bébé silencieux de 1 300 g (2,8 lb) tout enflé, qui a dû être réanimé par l’incroyable équipe de l’Unité de soins intensifs néonataux. L’équipe est restée à mes côtés pendant la chirurgie et était là pour soutenir mon mari pendant qu’il attendait seul dans le corridor.
Après 72 jours aux soins intensifs du Campus Général, mes belles et fortes petites filles ont pu rentrer chez elles. Elles ont gagné leur combat. Mon combat, par contre, venait de commencer. Environ 2 mois plus tard, je me suis sentie envahie par une anxiété postpartum et j’ai commencé à avoir des attaques de panique, des épisodes d’hypervigilance extrême et des compulsions. J’ai enduré des épisodes d’insomnie qui duraient des semaines et ma production de lait a temporairement arrêté. Je me suis inspirée de la force de mes filles pour me battre, mais je n’ai pas réussi seule. J’ai demandé de l’aide professionnelle. C’est là que j’ai appris que les troubles de l’humeur sont courants après une naissance multiple et qu’ils sont faciles à traiter. Il existe des ressources. Il faut garder leurs coordonnées à portée de main.
Mes merveilleuses, intelligentes, résilientes et coquines petites coccinelles, Cecilia Lincoln et Alexandria Estelle, s’épanouissent très bien maintenant et nous captivent complètement. Je crois sincèrement que je dois remercier l’équipe de la clinique de leur survie. Il se passe rarement une semaine où je ne repense pas à mon insistance pour me faire transférer à cette clinique. J’apprécie vraiment d’avoir la chance d’habiter à Ottawa et d’avoir accès à l’expertise, à la bienveillance et aux compétences exceptionnelles de cette équipe, ainsi qu’à celles des infirmières, des thérapeutes respiratoires et des médecins de l’Unité de soins intensifs néonataux. »
– Cynthia, mère de jumelles monozygotes
Page mise à jour le 29 avril 2021