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Un ensemble complexe de facteurs en cause dans la lutte contre C. difficile

Le 26 mars 2013 – Les taux continuellement élevés d’infection à C. difficile à L’Hôpital d’Ottawa sont attribuables à un ensemble complexe de facteurs, conclut un examen indépendant des méthodes de prévention et de contrôle des infections de l’Hôpital.

L’examen a été réalisé par des experts de Santé publique Ontario, un organisme provincial qui fournit aux hôpitaux des évaluations du contrôle des infections en vue de formuler des recommandations.

Après avoir réalisé son examen en septembre 2012, le comité d’experts a conclu qu’il n’y avait pas qu’un seul facteur en cause dans l’augmentation des cas de C. difficile à l’Hôpital. Le comité a plutôt identifié sept principaux axes d’intervention en vue de réduire les taux de C. difficile :

  1. Épidémiologie : Réaliser un examen de suivi pour déterminer si l’augmentation des cas de C. difficile observée dans les établissements de soins de longue durée et ailleurs dans la collectivité a une incidence sur l’augmentation du nombre de cas à l’Hôpital.
  2. Nettoyage et désinfection des lieux : Normaliser les méthodes de nettoyage, les produits et les vérifications des pratiques d’entretien ménager à l’Hôpital.
  3. Logistique : Désencombrer les unités de soins (en dégageant l’équipement et les fournitures).
  4. Hygiène des mains : Améliorer les taux de respect de l’hygiène des mains dans chaque unité et veiller à ce que les vérifications correspondent aux normes les plus rigoureuses.
  5. Gestion des antimicrobiens : Veiller à l’utilisation judicieuse des antibiotiques.
  6. Communications : Veiller à ce que le personnel sache exactement quoi faire en cas d’éclosion de C. difficile.
  7. Administration : Veiller à mettre en place un mécanisme formel d’évaluation des cas graves de C. difficile et à appliquer les leçons retenues.

L’Hôpital d’Ottawa a donné suite à toutes les recommandations émises par le comité d’experts dès le dépôt de son rapport en octobre 2012. Ces recommandations ont d’ailleurs orienté la planification et la mise en œuvre de stratégies en vue d’améliorer les méthodes et les actions de notre personnel.

En fait, nous avons adopté des normes encore plus rigoureuses que celles qui ont été recommandé par le comité d’experts de Santé publique Ontario, notamment en ce qui concerne la surveillance du respect de l’hygiène des mains et le nettoyage.

Au cours des derniers mois, par exemple, nous avons mis sur pied une équipe d’intervention composée d’experts du contrôle des infections, de l’entretien ménager et du désencombrement afin d’intervenir rapidement pour aider les unités aux prises avec une éclosion de C. difficile. L’un des objectifs de cette équipe, qui est la première du genre en Ontario, est de veiller au respect des normes les plus rigoureuses en matière de désinfection, d’hygiène et de nettoyage.

Nous avons à cœur de répondre aux préoccupations en matière de sécurité des patients, mais nous sommes également conscients que ce défi ne se règlera pas du jour au lendemain. C. difficile est une bactérie difficile à enrayer, car elle résiste de plus en plus aux médicaments disponibles.

Comme l’Ontario Medical Association le mentionnait dans un rapport publié récemment, le nombre d’antibiotiques qui fonctionnent se fait de plus en plus rare dans notre société, ce qui fait constamment augmenter le nombre d’infections résistant aux antibiotiques, comme C. difficile.

L’Hôpital d’Ottawa n’est pas le seul établissement aux prises avec ce défi. Les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée d’un bout à l’autre du Canada et d’autres pays développés ont également du mal à contrôler cette bactérie.

Il est important de noter que même si le nombre de cas de C. difficile continue de monter à l’Hôpital depuis l’an dernier, la bactérie pose relativement peu de risques pour les patients. En février, par exemple, nous avions 20 cas confirmés de C. difficile, soit un taux de 0,66 par 1 000 jours-patient. Les patients qui ont besoin de soins à L’Hôpital d’Ottawa peuvent s’attendre à continuer d’y recevoir des soins de calibre mondial.

Nous avons publié le rapport de Santé publique Ontario dans le cadre de notre engagement à assurer la sécurité des patients. Nous espérons ainsi sensibiliser les patients, les familles et nos partenaires du domaine de la santé au rôle que chacun peut jouer pour prévenir la propagation de C. difficile.

Nous savons que nous avons encore du travail à faire pour réduire le nombre de cas de C. difficile. En bout de ligne, le contrôle des infections est l’affaire de tout le monde.

Renseignements
Hazel Harding
Conseillère en communications
L’Hôpital d’Ottawa
Courriel : hharding@lho.on.ca
Tél. : 613-737-8460