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Moins de décès, plus de vies sauvées : L’Hôpital d’Ottawa est l’un des principaux centres de « sauvetage » du pays

Le 2 décembre 2014 – L’Hôpital d’Ottawa est l’un des centres hospitaliers qui sauvent le plus de patients d’une blessure ou d’une maladie potentiellement mortelle au pays, selon une nouvelle carte de pointage qui évalue la performance des hôpitaux canadiens.

Le « ratio normalisé de mortalité » de l’Hôpital, qui permet de savoir à quelle fréquence les patients meurent de manière inattendue, a diminué de façon constante ces dernières années et correspond maintenant à celui des grands centres hospitaliers universitaires qui se disputent la première place, notamment l’Hôpital général de Vancouver.

Les résultats sont publiés sur VotreSystemeDeSanté.ca, un site Web interrogeable qui fournit des renseignements détaillés sur la qualité et la performance des hôpitaux canadiens. L’Institut canadien d’information sur la santé veille à la mise à jour du site Web.

La dernière fois que le ratio normalisé de mortalité de l’Hôpital a été calculé, en 2012, il s’élevait à 87,5 %. Le résultat le plus récent est de 78 %, ce qui est nettement mieux que la moyenne canadienne (85 %) et ontarienne (83 %).

Cela signifie que, par rapport à il y a deux ans, l’Hôpital sauve environ 400 patients de plus chaque année parmi ceux qui ont eu un AVC, une crise cardiaque, un traumatisme ou un autre problème grave qui, autrement, aurait entraîné leur décès.

« L’Hôpital a fait des progrès considérables ces dernières années pour garantir un accès rapide aux traitements vitaux, déclare le DAlan Forster, chef de la Qualité et de la Performance. Par exemple, les patients ayant besoin d’une chirurgie urgente passent plus rapidement que jamais au bloc opératoire. Plus important encore, chaque fois qu’un patient décède, nous évaluons et améliorons nos pratiques. »

Dans le cadre d’un programme unique en son genre dirigé par le DForster, les médecins et les infirmières de l’ensemble de l’Hôpital ont passé la dernière année à analyser les facteurs liés à 500 décès. Les décès à l’Hôpital qui étaient jugés « inattendus » en raison de l’incapacité de sauver les patients de leur blessure ou de leur maladie ont fait l’objet d’une étude plus approfondie.

Le premier constat a révélé que l’infection sanguine connue sous le nom de « choc septique » est la principale cause de décès inattendus à l’Hôpital. Une autre cause est le manque de planification des soins de fin de vie, qui se traduit par des interventions médicales ayant des conséquences imprévues, particulièrement chez les patients fragiles en raison de leur âge ou atteints d’une maladie à un stade avancé.

De nombreux hôpitaux réalisent des analyses semblables de la mortalité afin de contrôler la qualité des soins, mais ces analyses se limitent souvent à des programmes particuliers. Elles ne fournissent donc pas une vue d’ensemble expliquant comment et pourquoi les patients meurent de façon inattendue, et ce qui pourrait être fait pour réduire le risque de mortalité.

« En analysant l’ensemble des programmes de l’Hôpital, les cliniciens peuvent apprendre les uns des autres, explique le DForster. Qui plus est, nous pouvons cerner les problèmes courants au sein de notre établissement. Ainsi, le personnel est vraiment en mesure de travailler en équipe pour régler un même problème. »

Renseignements :
Hazel Harding
Conseillère en communications
L’Hôpital d’Ottawa
Courriel : hharding@lho.on.ca
Tél. : 613-737-8460