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Le choix du pré Tunney offre peu d’avantages aux patients

Le 29 novembre 2016  Le Conseil des gouverneurs de L’Hôpital d’Ottawa a la responsabilité fiduciaire de représenter la communauté qu’il sert et de défendre ses besoins en matière de soins de santé. Le Conseil reconnaît les efforts du gouvernement fédéral pour aider l’Hôpital à trouver une solution au vieillissement du Campus Civic. Après avoir entendu la rétroaction des patients et celle des citoyens de la région de la capitale nationale et de l’Est de l’Ontario, et après avoir mené notre propre analyse du rapport de la Commission de la capitale nationale (CCN), nous ne pouvons pas de bonne foi soutenir le choix du pré Tunney comme emplacement du nouveau Campus Civic. Ainsi, lors d’une réunion tenue hier soir, nous avons adopté une motion à l’unanimité selon laquelle nous n’appuyons pas la recommandation du conseil d’administration de la CCN.

La construction d’un hôpital de grande envergure sur les terrains du pré Tunney suscite de graves inquiétudes en matière d’accès, des coûts et de l’échéancier.

  1. Accès : L’Hôpital d’Ottawa accueille plus d’un million de visiteurs par année, et nous ne souhaitons pas alourdir davantage le fardeau de nos patients et de leurs proches qui viennent à l’Hôpital en voiture.
  2. Coûts : Les coûts liés à la démolition des installations existantes, au déménagement des bureaux de fonctionnaires et à la préparation du terrain au pré Tunney sont lourds. Nous ne pouvons pas imposer ce fardeau financier aux contribuables, ni l’imposer aux généreux donateurs qui nous ont appuyés depuis des décennies. Il ne serait pas dans le meilleur intérêt de nos patients de choisir une option qui hausse encore davantage les coûts d’un nouvel hôpital dans un contexte où les sommes allouées aux soins de santé sont très limitées.
  3. Échéancier : Nous ne pouvons pas soutenir une option qui risque de rendre impossible la construction du nouveau Campus Civic dans les 10 prochaines années. D’autres options nous permettraient de respecter l’échéancier de 10 ans. Le temps est un facteur essentiel, car les installations vieillissantes nuisent à notre capacité d’offrir des soins dignes du 21e siècle.

Chacune de ces préoccupations est importante en soi. Réunies, elles posent un risque que nous jugeons intenable pour nos patients et l’ensemble de la collectivité. Nous sommes impatients de poursuivre les discussions avec les représentants de la CCN et de tous les paliers gouvernementaux quant aux prochaines étapes.

James McCracken
Président du Conseil des gouverneurs, L’Hôpital d’Ottawa