Dans le cadre du projet « More 2 Eat » au 8 Ouest à L’Hôpital d’Ottawa, la diététiste Sophie Wanamaker (à droite) et la technicienne en diététique Melanie Williams s’assurent que des patients comme Theresa Buffone sont bien alimentés.
Pour les patients hospitalisés, manger peut être une corvée. Mais sans les nutriments que renferme chaque bouchée, ils peuvent souffrir de malnutrition, risquer que leur séjour se prolonge et avoir des complications.
La malnutrition est un grand problème dans tous les hôpitaux du pays. L’Unité 8 Ouest à L’Hôpital d’Ottawa participe au projet « More-2-eat » du Groupe de travail canadien sur la malnutrition, tout comme quatre autres hôpitaux au Canada.
« Ce projet nous permet de mettre en œuvre des processus de soins pour prévenir la malnutrition chez les patients hospitalisés », explique Suzanne Obiorah, gestionnaire de la pratique professionnelle en diététique, en orthophonie et en audiologie.
Selon une étude déterminante du Groupe de travail (2013), environ 45 % des patients admis dans des hôpitaux de soins de courte durée au Canada sont mal alimentés à leur arrivée et 20 % voient leur état nutritionnel empirer pendant leur hospitalisation. Pour les aider à récupérer, il est essentiel de déceler ces problèmes tôt.
Selon le Groupe de travail, la perte d’appétit, la fatigue et la douleur causées par la maladie ou une blessure sont des obstacles courants à l’alimentation. Parfois, les patients ont aussi de la difficulté à déballer les aliments et à atteindre leur plateau-repas. Certains ne finissent pas ou manquent complètement leur repas à cause de rendez-vous. Le personnel de l’Hôpital peut les aider à surmonter ces obstacles.
« Il y a bien d’autres obstacles à l’alimentation que le goût des aliments, » affirme Suzanne.
Une journée dans la vie d’un plateau-repas : un million de repas préparés par année à L’Hôpital d’Ottawa
Dans les coulisses, une équipe dévouée des Services alimentaires aux patients à chaque campus suit un horaire très serré pour préparer environ un million de repas chaque année, le tout prévu en fonction de l’horaire chargé des unités. Des vérifications rigoureuses permettent de veiller au respect des allergies et des besoins alimentaires particuliers des patients. Le système est aussi assez flexible pour s’adapter à des transferts de patients et à des changements alimentaires de dernière minute.
« Les repas peuvent être le meilleur moment de la journée de certains patients », explique Mike Knight, gestionnaire des Services alimentaires aux patients au Campus Civic. « Nous voulons répondre à leurs attentes. »
Voici un aperçu d’une journée dans la vie d’un plateau-repas, des Services alimentaires à la chambre du patient.
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