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Programme pilote de dépistage : une nouvelle arme contre le cancer du poumon

 
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Debi Lascelle (à gauche) et Stephen Aronson sont des patients ayant un rôle de conseiller dans le cadre d’un programme pilote de dépistage du cancer du poumon. Ils ont tous deux reçu un diagnostic de cancer du poumon et un traitement qui a bien fonctionné après avoir participé à une étude sur le dépistage précoce.

Quand les gens apprenaient que Debi Lascelle avait reçu un diagnostic de cancer du poumon, ils avaient à peu près tous la même réaction.

« La plupart me demandaient : « Fumiez-vous? ». Je m’assumais et je leur répondais : « Oui. Voulez-vous savoir autre chose? ». »

C’est en 2011 qu’elle reçoit son diagnostic. Elle participe alors à une étude sur le dépistage du cancer du poumon. Elle est à  ce moment-là bénévole en formation à l’hospice May Court.

« Mon père est mort d’un cancer du poumon. Alors quand j’ai vu l’annonce au sujet de l’étude, je l’ai conservée avec moi un bout de temps et j’y réfléchissais, puis j’ai appelé », raconte-t-elle.

Même scénario pour Stephen Aronson, qui avait lui aussi des antécédents familiaux lorsqu’il s’est inscrit à la même étude et a reçu un diagnostic de cancer du poumon.

« Mon père fumait et son père aussi. Mon père a eu le cancer du poumon et il en est décédé dans les années 1990 », ajoute-t-il.

 

 

Le cancer du poumon est le cancer le plus mortel en Ontario pour les hommes et les femmes. Environ 7 100 personnes sont décédées d’un cancer du poumon en 2016, soit plus que le nombre total de décès causés par les cancers colorectaux, du sein et de la prostate.

Le dépistage régulier du cancer du poumon chez les personnes à risque élevé n’est pas la norme en Ontario. Or, pour M. Aronson et Mme Lascelle, le dépistage a permis de déceler un cancer à un stade où il pouvait encore être traité.

Le Programme régional de cancérologie de Champlain, administré à L’Hôpital d’Ottawa, est l’un des trois volets provinciaux du programme pilote d’Action Cancer Ontario de dépistage du cancer du poumon chez les personnes à risque élevé. Mme Lascelle et M. Aronson sont des patients ayant un rôle de conseiller dans le cadre de ce programme à L’Hôpital d’Ottawa et à l’Hôpital Victoria de Renfrew.

« Les chances de survie d’une personne qui a le cancer du poumon ne se sont pratiquement pas améliorées ces dernières décennies », affirme la Dre Donna Maziak, chirurgienne oncologue et médecin en chef du programme. « Nous voulions participer au programme pilote parce qu’à notre avis, combiner le dépistage et l’abandon du tabac améliorera les chances de survie de nos patients. Nous aurons ainsi une nouvelle arme pour combattre le cancer du poumon. »

Le programme a été lancé le 1er juin. Les personnes de 55 à 74 ans qui ont fumé pendant au moins 20 ans (pas nécessairement consécutifs) sont considérées à risque élevé d’avoir le cancer du poumon et pourraient être admissibles au programme.

 

 

La Dre Treena Greene, responsable du Programme de lutte contre le cancer chez les peuples autochtones, croit que les avantages du dépistage sont clairs.

« J’ai dû dire adieu à mon grand-père et à celui de mon conjoint, son ataatatsiaq [grand-père maternel], tous les deux morts du cancer du poumon, dit-elle. Je vous supplie de vous informer à propos du dépistage du cancer du poumon. En prenant aujourd’hui le temps nécessaire, vous pourriez passer encore bien des années avec vos proches. »

M. Aronson a cessé de fumer pour de bon lorsqu’il a reçu son diagnostic, mais « c’est comme n’importe quelle autre dépendance; on arrête de fumer, mais on reste fumeur », dit-il. Comme il joue le rôle de conseiller dans le cadre de ce programme, il peut s’attaquer directement à certains préjugés.

Mme Lascelle est du même avis. « Les attitudes concernant la consommation de tabac ont beaucoup changé, mais j’ai été entourée de fumeurs toute ma vie. Tout le monde dans ma famille fumait. Moi, j’ai commencé à 14 ans et arrêter est la chose la plus difficile que j’ai faite dans ma vie. »

Toute personne recommandée au programme recevra de l’aide pour arrêter de fumer. Si vous ou un proche voulez en savoir plus sur la façon d’arrêter de fumer ou de fumer moins, allez à moijecrase.ca ou composez le 1-877-376-1701.

 
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