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Sarah Linder (à gauche) et Somphone Souksanh, des Services d’alimentation, montrent comment les frites et les bâtonnets de poulet sont désormais cuits au four.

Vous avez envie d’une collation entre deux traitements ou lors de la visite d’un proche à l’Hôpital? Vous remarquerez peut-être qu’il y a moins de croustilles et de tablettes de chocolat et plus de choix sains. Et il n’y a plus de friteuse au Campus Général.

Ces changements ont été apportés puisque les 20 hôpitaux du Réseau local d’intégration des services de santé (RLISS) de Champlain ont convenu de participer à l’initiative visant à améliorer la nourriture dans les hôpitaux.

Ils changent les menus de leurs cafétérias et les produits dans leurs dépanneurs et distributrices. Ils demandent aussi aux franchisés d’emboîter le pas. L’objectif est d’aider les employés, les visiteurs et les patients à choisir des aliments intéressants, savoureux et sains et de réduire le taux de maladies chroniques, comme les maladies du cœur, les AVC et le cancer.

Retirer la friteuse du Campus Général peut sembler radical, mais il n’y en a plus au Campus Civic depuis déjà quatre ans.

« Nous savons qu’il faudra du temps pour s’adapter aux changements, mais nous savons aussi que les gens cherchent des choix plus sains », affirme Guy Girard, gestionnaire des cafétérias. « Avec cette initiative, nous voulons améliorer la santé de la population. »

L’Hôpital fait partie d’une initiative régionale qui vise à offrir davantage de choix sains, explique Guy Girard, gestionnaire des cafétérias.

Les hôpitaux de la région peuvent atteindre trois niveaux : bronze, argent et or. Ils doivent offrir plus de choix sains et moins de malbouffe pour passer à un niveau supérieur. L’Hôpital était en voie d’obtenir le niveau bronze en janvier, puisqu’on y trouve maintenant un plus petit format de boisson gazeuse, de lait au chocolat et de jus et plus de produits de grains entiers.

« Notre équipe s’approvisionne de nouveaux produits qui respectent les lignes directrices et teste de nouvelles méthodes de préparation, comme de succulents bâtonnets de poulet et de poisson cuits au four », explique Guy.

Les franchisés feront aussi des changements pour offrir un menu plus sain. Les dépanneurs gérés par des bénévoles offrent maintenant de la soupe et des sandwichs le soir pour inciter les employés et les visiteurs à faire des choix sains après la fermeture des cafétérias. Tim Hortons collabore avec les hôpitaux du RLISS pour adapter son menu.

Selon Guy, l’idée est de donner différentes options aux gens sans les forcer à manger quoi que ce soit en particulier. « Nous cherchons à offrir un certain équilibre. Il y aura toujours des frites, mais elles seront dorénavant cuites au four ».

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