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Parlons-en : Planifier le décès réconforte patients et familles

 
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Linda Doelman, IA, aide les patients et leur famille à parler de la planification préalable des soins.

Nous planifions les naissances, les familles, les mariages et les fêtes, sans compter notre éducation et notre carrière. « Alors pourquoi pas notre décès? » demande Linda Doelman.

Linda, une infirmière du programme de chirurgie hépato-pancréato-biliaire de L’Hôpital d’Ottawa, préconise la planification préalable des soins. Ses patients veulent parler de la mort et savoir combien de temps il leur reste et ce qui se passera, mais souvent, ils craignent d’en parler. Elle les aide donc à le faire progressivement.

« C’est un processus qui se déroule étapes par étapes et non d’un seul coup, explique-t-elle. Nous invitons les membres de la famille pour que leur proche puisse leur faire connaître ses volontés pendant qu’il est encore en santé. »

Linda a commencé à aborder la planification préalable après avoir suivi la formation LEAP qu’offre Lynn Kachuik, infirmière de pratique avancée. Ce cours montre aux fournisseurs de soins quand et comment aborder cette question. (Voir l’article connexe.)

Lynn a donné cette formation à une centaine d’infirmières et de médecins et a encadré Linda, qui a appliqué de façon exemplaire ce qu’elle a appris. « C’est exactement ce que nous souhaitions », lance Lynn.

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À l’Hôpital, ce sont souvent les chirurgiens qui abordent la planification préalable des soins en premier, car ils doivent discuter honnêtement et ouvertement des traitements possibles avec leurs patients. Linda s’assure que les personnes ont tous les renseignements dont elles ont besoin pour prendre leurs décisions, puis leur offre du soutien.

« Si le patient ne veut pas de chimiothérapie ou de chirurgie, par exemple, nous parlons des ressources qui l’aideront à planifier l’avenir, précise-t-elle. Le but est de lui donner une qualité de vie optimale. »

De nombreux médecins de famille peuvent fournir des soins palliatifs et aider les patients à gérer leurs symptômes. C’est donc habituellement à eux que Linda s’adresse en premier.

« Parfois, un patient se retrouve à l’Urgence ou aux Soins intensifs, et les membres de sa famille ne connaissent pas ses volontés. Ils sont donc anxieux et craignent de prendre une mauvaise décision, explique-elle. Quand tout le monde est au courant du plan, le patient en fin de vie est réconforté, car il sait qu’on respectera ses volontés et la famille sait quoi faire. »

Quand réviser son plan préalable de soins

  • Examen annuel
  • Changement dans l’état de santé, p. ex. diagnostic d’une maladie terminale
  • Changement de milieu de soins, p. ex. déménagement dans un foyer

Avantages d’un plan préalable de soins

  • Amélioration de la qualité de vie des patients
  • Respect des volontés des patients
  • Meilleur contrôle des symptômes
  • Diminution de la détresse psychologique pour les patients et leur famille
  • Moins de traitements inappropriés
  • Survie prolongée des patients
  • Diminution des coûts des soins
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