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Parlons de la sécurité des patients : On s’attaque aux défis « de pied ferme »!

 
Sharing for Patient: Safety Diabetes team tackles challenges “feet first”

L’équipe du Centre Foustanellas utilise un tableau (sur le mur) pour suivre les améliorations à leur outil d’évaluation des ulcères au pied.

Les ulcères au pied sont une complication courante et souvent évitable du diabète. Selon de récents rapports, le taux d’amputation d’une extrémité inférieure et d’hospitalisation en raison de plaies infectées est disproportionnellement élevé dans l’Est ontarien. Le taux de dépistage est aussi peu reluisant. La prévention des ulcères du pied diabétique est donc devenu une priorité à l’Hôpital d’Ottawa.

L’équipe du Centre Foustanellas d’endocrinologie et du diabète a créé un outil d’évaluation du risque d’ulcère qui a révolutionné la façon de faire. En suivant la mise en œuvre, le nombre d’évaluations, leur exactitude et la proportion de patients à risque, le personnel collabore pour atteindre les cibles et offrir les meilleurs soins possible aux patients.

« Ce n’était pas une mince affaire », affirme Brigitte Skinner, coordonnatrice de l’amélioration de la qualité. On a créé un groupe de travail multidisciplinaire pour aider tout le monde à comprendre la situation et les facteurs qui influencent les soins. On a testé les améliorations pour les ajuster. On a aussi utilisé un tableau pour suivre les progrès au fil des semaines.

« On a normalisé le processus pour évaluer systématiquement le risque d’ulcères aux pieds, indique la Dre Janine Malcolm. On renseigne aussi tous les patients très à risque d’en avoir. »

Maintenant, on fait une évaluation en cinq points chez plus de 90 % des nouveaux patients, comparativement à 20 % auparavant. « C’est une amélioration incroyable », affirme Sharon Brez, infirmière autorisée.

Selon Sheryl Izzi, gestionnaire clinique, les patients sont mieux renseignés sur les facteurs de risque. On les dirige en fonction de leur risque, on met une note au dossier pour assurer un suivi et les patients à risque élevé reçoivent la formation dont ils ont besoin.

Ainsi, même dans un milieu complexe et affairé, on peut normaliser des pratiques et faire des changements pour offrir des soins sécuritaires et de qualité aux patients.

 
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