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M. Patate enseigne la communication aux équipes chirurgicales

 
Mr. Potato Head teaches surgical teams to communicate

Rebecca Brooke (à gauche), le Dr David Schramm et Brigitte Skinner utilisent M. Patate pour former les équipes chirurgicales à mieux travailler ensemble afin de réduire le taux d’infection du champ opératoire.

 

Imaginez 120 chirurgiens, anesthésiologistes, infirmières, employés de soutien et spécialistes de l’amélioration de la qualité regroupés en équipes de cinq dans une salle de conférences, qui assemblent M. Patate – oui, le jouet pour enfants!

Chaque participant avait un rôle : chronométreur, assembleur, instructeur, témoin et secrétaire, explique le Dr David Schramm, qui a acheté les jouets pour enseigner aux équipes chirurgicales de l’Hôpital comment fonctionne le programme CUSP. Les participants ont assemblé le même M. Patate plusieurs fois pour devenir plus rapides, efficients et efficaces en équipe.

Selon le Dr Schramm, « c’était un excellent exercice de perfectionnement des communications et du travail d’équipe, qui a des répercussions directes sur la communication entre infirmières et médecins et entre chirurgiens résidents et anesthésiologistes. »

Le programme CUSP – programme de sécurité des patients créé par l’unité – est un modèle d’acquisition des connaissances du personnel de première ligne qui vise l’amélioration de la qualité et de la sécurité. Élaboré à l’hôpital Johns Hopkins, il a été instauré à l’Hôpital en 2013 pour s’attaquer au problème d’infection du champ opératoire.

L’Hôpital compte maintenant 200 employés répartis dans 19 équipes du programme, notamment en urologie, chirurgie générale et colorectale, réchauffement des patients et gestion de la glycémie. Ces équipes comprennent du personnel de première ligne expérimenté avec les patients, un coordonnateur de l’amélioration de la qualité qui soutient et oriente les changements et un membre de l’équipe de la haute direction qui s’occupe du volet administratif. Chacun a son rôle, comme lors de l’exercice avec M. Patate, et la communication interprofessionnelle est la clé du succès.

Ensemble, ils définissent les problèmes, élaborent et testent des solutions, évaluent les résultats, recueillent des données, perfectionnent les solutions et les appliquent à d’autres unités et campus. Voici quelques solutions proposées jusqu’ici concernant les infections du champ opératoire :

  • Réchauffement des patients avant la chirurgie, car un corps chaud combat mieux les infections
  • Meilleure gestion du soin des plaies grâce à de nouveaux pansements
  • Minuteur automatique en salle d’opération pour rappeler au personnel de donner une autre dose d’antibiotiques durant les longues chirurgies
  • Gestion de la glycémie avant la chirurgie : les patients qui ont une glycémie élevée (diabète) présentent un risque d’infection beaucoup plus élevé

Au départ, plusieurs doutaient de l’effet du programme CUSP, mentionne Rebecca Brooke, l’une des coordonnatrices de l’amélioration de la qualité qui travaille avec les équipes. Par exemple, les minuteurs pour les doses d’antibiotiques ont été essayés il y a des années, mais le changement n’a pas duré. Cette fois, le personnel sait que la décision est basée sur des discussions d’équipe, ce qui a encouragé leur utilisation. « Cette fois, c’est un succès. »

« C’est la première fois que des équipes chirurgicales de l’Hôpital s’assoient avec leurs collègues pour trouver des solutions », explique Brigitte Skinner, également coordonnatrice de l’amélioration de la qualité.

« C’est long, ajoute le Dr Schramm, mais ils réalisent maintenant qu’ils ont une voix et qu’elle est entendue. Ils participent aux décisions. »ssi-rate-diagram

Baisse du taux d’infection du champ opératoire

Le taux cumulatif moyen d’infection du champ opératoire est passé de 4,8 % en 2012-2013 à 4,18 % en janvier, soit 200 patients infectés de moins par année. L’objectif est de 4 %.

« La tendance démontre clairement une amélioration », souligne le Dr Schramm, président du comité responsable des équipes travaillant à diminuer les infections du champ opératoire.

L’amélioration signifie une meilleure expérience pour les patients et des économies pour l’Hôpital, avec les séjours plus courts et les réadmissions moins fréquentes. C’est aussi une bonne nouvelle alors qu’on introduit les actes médicaux fondés sur la qualité, en vertu de la nouvelle réforme provinciale du financement du système de santé.

 
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