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L’immunothérapie : solliciter le système immunitaire pour combattre le cancer

 
Immunotherapy harnesses our own immune system to fight cancer

L’espérance de vie d’Ed Williams (à gauche) n’était pas plus de six mois lorsque son cancer de la peau s’est répandu au cerveau. Mais près de trois ans plus tard, il va très bien grâce à l’immunothérapie. Michelle Renaud (à droite) est l’une des IA qui lui administrent son traitement toutes les deux semaines dans le cadre d’un essai clinique.

Tout a commencé en 2011 quand un nouveau grain de beauté est apparu dans son dos. En quelques mois, Ed Williams, qui avait alors 47 ans, recevait un diagnostic de mélanome avancé. Malgré les meilleurs traitements disponibles, le cancer continuait de se répandre et la seule option qui lui restait était de participer à l’essai clinique d’un nouveau traitement expérimental.

« J’ai pu me joindre à l’essai pendant la dernière semaine où de nouveaux participants étaient acceptés », se souvient M. Williams, ancien enseignant au secondaire de Russell (Ontario). « En fait, j’ai presque été refusé parce que le cancer s’était répandu à mon cerveau, mais les médecins et les infirmières de L’Hôpital d’Ottawa ne m’ont pas abandonné. J’ai reçu au cerveau une radiothérapie par Cyberknife, ce qui m’a permis de me joindre au groupe de l’essai clinique juste avant qu’il soit complet. »

Mené à L’Hôpital d’Ottawa par le Dr Xinni Song, oncologue, l’essai évaluait une nouvelle catégorie de traitement : l’immunothérapie. Au lieu de tuer les cellules cancéreuses directement, l’immunothérapie met à profit le système immunitaire pour s’attaquer au cancer.

« Notre système immunitaire renferme une légion de cellules qui sont le mécanisme de défense naturel du corps », explique le Dr Song, également professeur adjoint à l’Université d’Ottawa. « Ces cellules guettent constamment les cellules cancéreuses, mais certains cancers trouvent des stratégies pour “endormir” les cellules du système immunitaire. Le but de cet essai est de tester une nouvelle immunothérapie qui accroît la réaction immunitaire du corps, c’est-à-dire qui “réveille” les cellules immunitaires pour qu’elles reconnaissent et éliminent les cellules cancéreuses. »

Peu après le début de l’essai, les tumeurs de M. Williams ont commencé à rétrécir. Plus de deux ans plus tard, son cancer est toujours sous contrôle grâce à un traitement qu’il reçoit toutes les deux semaines.

« Pour moi, le cancer est maintenant une maladie chronique, affirme-t-il. Je suis reconnaissant pour chaque jour passé avec ma famille. »

Selon le Dr Song, des immunothérapies comme celle que M. Williams a reçue révolutionnent la façon de traiter le mélanome et plusieurs autres types de cancer.

« Nous avions auparavant un taux de survie de 25 % après un an pour le mélanome avancé. Avec ces nouvelles immunothérapies, nous parlons de taux de survie de 70 à 80 %. Nous mettons maintenant à l’essai d’autres combinaisons d’immunothérapies afin de voir si elles fonctionneront également pour d’autres cancers. »

Des chercheurs à L’Hôpital d’Ottawa se penchent aussi sur d’autres moyens, dont la virothérapie, de stimuler le système immunitaire pour attaquer les cellules cancéreuses.

« Nous sommes maintenant dans une nouvelle ère, l’immuno-oncologie, mais elle en est encore à ses balbutiements, explique le Dr Song.  Nous devons faire plus de recherche pour trouver quelles sont les meilleures stratégies de traitement qui accroîtraient l’efficacité et réduiraient la toxicité. Ainsi, nos patients pourraient profiter de ces nouveaux traitements prometteurs. »

 
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