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L’Hôpital économise des milliers de dollars en réduisant le gaspillage de fournitures

 
Housekeeping Attendant Derrick Hamilton

Derrick Hamilton était parmi les nombreux préposés à l’entretien ménager à l’origine de la campagne de réduction du gaspillage de fournitures. Ils étaient préoccupés par la quantité d’articles laissés dans les chambres des patients après leur départ et qui allaient directement aux poubelles.

Les patients voient parfois des bandages, du ruban adhésif médical, des boîtes de mouchoirs et toutes sortes de fournitures médicales s’empiler sur le bord de leur fenêtre ou leur table à plateau-repas.

 

L’hôpital ne peut pas réutiliser ces fournitures une fois qu’elles franchissent la porte d’une chambre de patient. L’an dernier, le gaspillage de fournitures aux campus Civic et Général s’élevait à la somme ahurissante d’environ 500 000 $.

 

Un changement s’imposait.

 

Depuis février 2014, quatre vérifications, la collaboration et la sensibilisation ont beaucoup fait diminuer le gaspillage de fournitures. La valeur des fournitures recueillies en une journée (dans les chambres de patients après leur départ) est passée de 1 274 $ à 150 $, une baisse radicale qui permet à l’Hôpital d’économiser environ 353 000 $ par année.

 

Wasted supplies table

Pendant la quatrième vérification au Campus Civic, le gaspillage de fournitures a beaucoup diminué comparativement à l’an dernier, tant en termes de coûts que de quantité.

 

« C’était facile, car tout le monde veut bien faire », lance Sue Batista, directrice du Milieu de soins. La campagne de sensibilisation a rapidement conscientisé les  gestionnaires cliniques, le Comité sur la pratique clinique en soins infirmiers et le personnel de l’Entretien ménager. »

 

« Au départ d’un patient, tout ce qui reste dans sa chambre doit aller aux poubelles », explique le préposé à l’entretien ménager Derrick  Hamilton, qui a aidé à ramasser des fournitures durant les vérifications.

 

Amener le strict nécessaire dans la chambre d’un patient permet des économies incroyables. L’un des plus grands changements fut de supprimer les ensembles de toilette (incluant boîte de mouchoirs, peigne, brosse à dents, rince-bouche et lotion pour les mains), car de nombreux patients n’en n’avaient pas besoin.

 

« Il faut bien comprendre  que les pertes ne seront jamais réduites à zéro, affirme Sue. Nous aurons toujours besoin de matériel d’urgence. » Mais des économies ont aussi été réalisées pour ce type de matériel. Ainsi, les canules trachéales sont maintenant conservées dans des  contenants fermés hermétiquement qui peuvent être nettoyés et remis en circulation s’ils n’ont pas été ouverts.

 

Tracheal tubes

Mike Sheremet, superviseur de l’Entretien ménager, avise les gestionnaires lors de gaspillage de fournitures. Par exemple, les canules trachéales emballées ne peuvent pas être réutilisées, car la moindre perforation de leur emballage risque de les contaminer.

 

« Grâce à la collaboration, les membres du personnel ont réduit de beaucoup le gaspillage de fournitures, qui aurait pu s’élever à 500 000 $. »

 

Le Service d’entretien ménager a le vent dans les voiles et cherche d’autres moyens d’économiser. Le Campus Riverside a lancé un projet visant à inciter son personnel à éteindre les lumières allumées inutilement, ce qui a permis d’économiser 450 $ par mois. Le projet sera mis en œuvre ce mois-ci aux   campus Général et Civic.

 

« Tous les petits changements s’additionnent et font une grande différence, estime Sue. Nous pouvons réinvestir ces sommes à l’Hôpital pour continuer d’offrir d’excellents soins. »

 
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