toh

Andria Darlington a donné une formation sur le contrôle des voies respiratoires et la réanimation à des infirmières anesthésistes de l’île Oukéréoué, en Tanzanie.

Une île africaine reculée, avec un seul hôpital pour environ 300 000 habitants : voilà où Andria Darlington, thérapeute respiratoire, a contribué à un projet visant à améliorer les soins aux mères et aux nouveau-nés. Ce fut pour elle une expérience pleine de défis, enrichissante et révélatrice.

« En participant à ce projet, je voulais humblement partager les connaissances, les expériences et les ressources que nous avons dans les pays industrialisés avec ceux qui n’y ont pas accès, et combler quelques lacunes, a dit M^me Darlington. J’espérais le faire d’une façon durable, dans le respect de la culture. »

M^me Darlington a fait du mentorat auprès d’infirmières anesthésistes sur l’île Oukéréoué, dans le lac Victoria en Tanzanie, afin d’améliorer les résultats des césariennes. À l’hôpital de district de Nansio, elle a donné de la formation sur des aspects tels que l’anesthésie, le contrôle des voies respiratoires, la réanimation, la pensée critique, le monitorage et les protocoles opératoires généraux.

« Il y a trop de décès évitables chez les jeunes à des endroits tels que l’île Oukéréoué, a dit M^me Darlington. Ces personnes meurent parce qu’elles sont des femmes, qu’elles sont enceintes ou qu’elles sont nées dans cette partie du monde. »

La D^re Catherine Attie, chef de projet et médecin à L’Hôpital d’Ottawa, a recruté M^me Darlington après que celle-ci eut répondu à un appel ÉRIC (Équipe d’évaluation rapide d’incidents critiques) pour une patiente en obstétrique ici à l’Hôpital. Ce projet, mené en collaboration avec l’Alliance de santé communautaire Canada-Afrique et le conseil de santé du district de l’île Oukéréoué, est financé en partie par le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement du Canada.

Andria Darlington est impatiente de vivre de nouvelles expériences. « Travailler à l’étranger m’a beaucoup stimulée. Ça m’a permis de me détacher de la routine et de retrouver ma passion d’aider les personnes qui en ont besoin. »

Maintenant, M^me Darlington se rend compte combien nous avons de la chance, ici à L’Hôpital d’Ottawa, de disposer de fonds, de fournitures et de formation.

« Ça m’a beaucoup marquée de voir ces gens qui n’avaient pas assez de ressources, et les répercussions de cette situation dans leur vie, a-t-elle dit. Une fraction de nos ressources peut apporter une aide considérable dans les régions démunies. »

De retour à l’hôpital, M^me Darlington voit maintenant les choses sous un jour différent après cette riche expérience.

« Je suis une citoyenne du monde, a-t-elle dit. La misère des autres me touche, peu importe la classe sociale, la culture ou les croyances. Je suis sensible aux disparités en santé. »

Elle a constaté les effets de son travail à l’étranger, ce qui l’encourage à continuer de faire du bénévolat.

« Je me sens plus près des gens et je suis motivée à améliorer leur sort. Je crois que le changement est possible même s’il semble extrêmement difficile. »

Autres ressources utiles