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La recherche sur les caillots de sang évite aux patients des tests non nécessaires

 

« Je suis heureux de contribuer à la recherche qui aidera d’autres patients et permettra des économies pour le système de santé », lance Jamie Dossett-Mercer (à gauche), un patient du Dr Marc Carrier.

Le problème est survenu par intermittence en quelques semaines. Un jour, Jamie Dossett-Mercer venait de terminer sa séance d’entraînement quotidienne lorsqu’il a remarqué que sa jambe gauche était de nouveau enflée. Son médecin de famille lui a fait passer des tests d’imagerie qui ont révélé l’ennemi invisible.

« Je savais que quelque chose n’allait pas. Ma jambe enflait parfois. Après les examens, on m’a dit de me rendre immédiatement à l’Urgence, et j’ai été admis sur-le-champ », explique M. Dossett-Mercer.

M. Dossett-Mercer a été pris en charge par le Dr Marc Carrier, hématologue et scientifique à l’Hôpital et professeur à l’Université d’Ottawa. Le Dr Carrier a entrepris un traitement des gros caillots de sang dans les veines de la jambe gauche. Si un des caillots s’était détaché, il aurait pu aller jusqu’au poumon et causer une embolie pulmonaire, souvent mortelle.

Environ 60 000 Canadiens reçoivent chaque année un diagnostic de caillots de sang dans les poumons et les jambes (appelé thromboembolie veineuse). Dans certains cas, les caillots sont causés par un traumatisme, une chirurgie, une immobilité prolongée ou un cancer. Dans environ la moitié des cas, la cause des caillots est inconnue.

Dans le cas de M. Dossett-Mercer, la cause est toujours inconnue.

Son état l’a amené à participer à un essai clinique sans précédent dont les résultats ont été publiés dans le New England Journal of Medicine.

« On a longtemps pensé que les caillots de sang inexpliqués pouvaient être un signe précurseur d’un cancer, explique le Dr Carrier. Certaines lignes directrices cliniques recommandent une tomodensitométrie de l’abdomen et du bassin, en plus d’autres examens de dépistage du cancer. Il existe toutefois peu de preuves de l’utilité de la tomodensitométrie. Notre étude visait à répondre à cette question. »

Grâce à des patients comme M. Dossett-Mercer qui se sont portés volontaires pour la recherche, le Dr Carrier et son équipe ont réussi à démontrer que la tomodensitométrie pour les patients qui présentent des caillots de sang inexpliqués n’est pas nécessaire et peut faire plus de tort que de bien. L’étude a révélé qu’il n’y a aucune différence entre le nombre de nouveaux cancers détectés en utilisant la tomodensitométrie ni entre le nombre de décès associés au cancer.

« Les tomodensitométries non nécessaires causent du stress et de l’anxiété aux patients et les exposent inutilement à des radiations. De plus, ces examens mènent souvent à une étude trop poussée de résultats faux positifs, ajoute le Dr Carrier. Grâce à notre étude, de nombreux patients pourront désormais éviter cela. »

Les résultats pourraient entraîner des économies de plus de 9 M$ pour le système de santé au Canada.

Pour souligner l’importance de cette recherche du Dr Carrier, l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa lui a décerné le Prix Dr Michel Chrétien du chercheur de l’année de 2015, qu’il recevra lors du Gala de L’Hôpital d’Ottawa, le 21 novembre.

Pour en savoir plus, regardez cette entrevue avec le Dr Carrier et Jamie Dossett-Mercer.

 
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