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La question d’un patient engendre une étude sur les anticoagulants

 
Patient’s question triggers study about blood thinners

Lorsque Jamie Dossett-Mercer (à droite) a interrogé le Dr Marc Carrier sur les anticoagulants, il a été impressionné que celui-ci mène des recherches poussées pour répondre à sa question.

 

Les médecins du monde entier disposent maintenant de lignes directrices pour les aider à déterminer le meilleur anticoagulant oral à prescrire à un patient atteint de caillots veineux grâce à un patient de L’Hôpital d’Ottawa qui a posé à son médecin une question à laquelle ce dernier n’a pas su répondre.

« Jamie Dossett-Mercer a mis en évidence une lacune importante dans les connaissances des cliniciens. Nous avons décidé de la combler », explique le Dr Marc Carrier, hématologue et scientifique à L’Hôpital d’Ottawa, ainsi que professeur agrégé à l’Université d’Ottawa.

Le Dr Carrier traitait M. Dossett-Mercer en raison d’une thrombose veineuse profonde, c’est‑à‑dire la présence de nombreux caillots dans ses veines de jambe, de la cheville jusqu’à l’aine. Si un caillot se détache pour se rendre dans les poumons, il peut causer une embolie pulmonaire mortelle.

Au cours des dernières années, plusieurs nouveaux anticoagulants oraux ont été mis en marché. Face à huit traitements possibles, M. Dossett-Mercer a demandé : « Comment se comparent-ils les uns aux autres? »

Pour pouvoir lui répondre, le Dr Carrier a entamé des recherches. Bien qu’il ait trouvé des dizaines d’études sur les effets de différents agents pris séparément, les résultats globaux n’avaient jamais été analysés. Son équipe a donc passé en revue 45 études à répartition aléatoire (menées auprès d’environ 45 000 patients) au moyen d’une méta-analyse en réseau, ce qui lui a permis de cerner un traitement de référence auquel comparer tous les autres traitements. Toutes les études cliniques comparaient les traitements les plus récents au traitement standard, qui est l’héparine de faible poids moléculaire combinée à des antagonistes de la vitamine K.

L’équipe a constaté certaines différences notables :

  • Un pourcentage plus élevé de patients recevant l’association héparine non fractionnée‑antagoniste de la vitamine K avait un caillot récurrent dans les trois mois.
  • Un pourcentage plus faible de patients recevant le rivaroxaban et l’apixaban a connu un événement hémorragique important dans les trois mois.

« J’étais déjà impressionné par les soins exceptionnels du Dr Carrier, déclare M. Dossett‑Mercer. Mais qu’il ait mené cette étude à la suite de ma question est tout simplement renversant. »

Les résultats et les recommandations du Dr Carrier figurent dans une étude publiée par la Journal of the American Medical Association.

 
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