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Les nouvelles pompes à perfusion ont plusieurs fonctions qui améliorent la sécurité des patients.

Les patients de L’Hôpital d’Ottawa bénéficient de soins plus sécuritaires grâce à une nouvelle génération de pompes qui administrent des médicaments par intraveineuse.

Ces nouvelles pompes à perfusion sont conçues pour prévenir les erreurs de médication comme la surdose, un problème courant mais souvent non signalé dans la plupart des hôpitaux.

Chaque pompe est  munie d’un logiciel qui contrôle automatiquement le débit et le volume de médicament administré en fonction des. besoins du patient. Le médecin ou l’infirmière configure ces réglages à l’aide du clavier de la pompe.

Les nouvelles pompes ont plusieurs fonctions qui améliorent la sécurité des patients.

Elles disposent, par exemple, d’un accès sans fil à une pharmacothèque électronique qui contient des renseignements à jour sur des centaines de médicaments. Cette application vérifie automatiquement chaque perfusion afin de s’assurer que le dosage est correct.

Depuis le remplacement des 1 600 pompes de l’Hôpital en mars, le dosage de plus de 9 600 perfusions chaque semaine a été vérifié. On administre environ 10 000 perfusions par semaine à l’Hôpital.

Les nouvelles pompes avertissent aussi l’infirmière et le médecin quand elles sont sur le point d’excéder la dose maximale, ce qui permet d’attraper ces erreurs avant qu’elles n’affectent le patient.

« C’est ce qu’on appelle une approche préventive à la sécurité des patients, explique Rana Chreyh, directrice du Service du génie biomédical. On n’attend pas qu’un incident se produise. On attrape les accidents évités de justesse avant qu’ils n’entraînent d’erreurs de médication. »

Plus de 1,5 million d’erreurs de médication préjudiciables évitables sont survenues en 2006 dans les hôpitaux, les foyers de soins de longue durée et les cliniques externes des États-Unis, selon l’Institut américain de médecine. L’organisme affirme que les erreurs de médication et les infections nosocomiales ont entraîné 98 000 décès. On dispose toutefois d’aucune donnée comparable pour les hôpitaux canadiens.

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