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Les recherches du D^r Ian Stiell se sont traduites par un nouvel outil diagnostique que tout département d’urgence peut utiliser pour déterminer si un patient atteint d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) peut retourner chez lui en toute sécurité ou doit être hospitalisé.

Les patients atteints d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) vont souvent à l’urgence, car ils ont du mal à respirer.

Les chercheurs de L’Hôpital d’Ottawa ont offert aux médecins une nouvelle méthode qui leur permet de déterminer si ces patients doivent être hospitalisés ou peuvent retourner chez eux sans danger. L’échelle de risque de MPOC d’Ottawa, issue des travaux du D^r Stiell, urgentologue à L’Hôpital d’Ottawa, est utilisée dès l’arrivée à l’urgence d’un patient ayant des troubles respiratoires.

L’échelle d’évaluation des risques du D^r Stiell améliore les pratiques d’hospitalisation et limite les mises en congé non sécuritaires. Elle repose sur des méthodes diagnostiques simples qui aident à déterminer si un patient risque de revenir à l’urgence dans les 30 jours en raison de l’aggravation de ses symptômes. Elle facilite également beaucoup l’interprétation des symptômes des patients atteints d’une MPOC et leur traitement approprié.

Novembre est le Mois de la sensibilisation à la MPOC. Arrêtez-vous quelques minutes et pensez-y : chaque jour, nous prenons environ 20 000 respirations. Pour certaines personnes ayant une mauvaise santé pulmonaire, chaque respiration peut être un combat. Environ 850 000 Ontariens sont atteints d’une MPOC, et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Les personnes atteintes d’une MPOC représentent environ le quart des hospitalisations et des visites à l’urgence et le cinquième des visites aux soins ambulatoires.

C’est pourquoi un outil amélioré pour traiter les patients atteints d’une MPOC est si important.

« Lorsque les médecins peuvent cerner des caractéristiques à risque élevé chez les patients atteints d’une MPOC, nous avons le potentiel d’améliorer grandement la sécurité des patients en hospitalisant ceux qui sont le plus à risque d’avoir de mauvais résultats », déclare le D^r Stiell, qui est également scientifique principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa.

Grâce à une orientation fondée sur des données probantes, les patients recevront des soins de meilleure qualité. L’échelle permet non seulement d’assurer l’hospitalisation des patients les plus à risque, mais également leur suivi précoce.

Finalement, les personnes atteintes d’une MPOC s’épargneront des visites à l’urgence et une détresse évitable grâce à cette application des résultats de recherche dès qu’un patient se présente à l’hôpital.

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