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De nouvelles lignes directrices aident les adultes à reprendre une vie normale

 
New concussion guidelines help adults resume normal lives sooner

Le Dr Shawn Marshall (à gauche) a effectué des tests en septembre 2013 pour évaluer la progression d’une patiente, Leah Braithwaite, aux prises pendant plusieurs années avec les symptômes persistants d’une commotion cérébrale.

Leah Braithwaite a été renversée par un skieur débutant en février 2011. On lui a tout de suite diagnostiqué une commotion cérébrale, mais ses symptômes ont persisté pendant des années.

« C’était une chute anodine, mais les conséquences sur mon travail et ma famille étaient tout sauf insignifiantes », raconte Leah Braithwaite, résidante d’Ottawa et mère de deux enfants, qui travaille comme chef de la Science appliquée au Service canadien des glaces d’Environnement Canada.

Les nouvelles lignes directrices publiées par la Fondation ontarienne de neurotraumatologie (FON) aident maintenant les médecins et autres professionnels de la santé à traiter les personnes comme Mme Braithwaite et à soulager leurs symptômes après une commotion cérébrale.

La deuxième édition des lignes directrices, intitulée Guidelines for Concussion / Mild Traumatic Brain Injury and Persistent Symptoms, repose sur des données probantes grandement actualisées, que les professionnels de la santé pourront utiliser pour aider des patients adultes, comme Mme Braithwaite, à retrouver une vie normale.

« La commotion cérébrale est généralement perçue comme une blessure sportive », déclare le Dr Shawn Marshall, auteur principal des lignes directrices et médecin au Centre de réadaptation de L’Hôpital d’Ottawa. « En réalité, bon nombre de commotions ou de traumatismes crâniens légers découlent d’une mésaventure de la vie quotidienne, comme tomber sur la glace en allant promener le chien, débouler les marches à la maison ou être victime d’un accident de voiture. »

La priorité absolue est de permettre au cerveau de se reposer, car le repos aide la grande majorité de ces patients à se rétablir. Mais lorsque les symptômes durent plusieurs mois, les recherches menées dans le cadre des nouvelles lignes directrices montrent qu’un repos prolongé peut en fait être nuisible. Les lignes directrices offrent aux professionnels de la santé des méthodes pour évaluer, surveiller et prendre en charge objectivement les symptômes. Elles fournissent également des stratégies et des outils concrets permettant à la personne atteinte de reprendre une vie normale.

Mme Braithwaite a fait son possible pour se débrouiller seule. Elle a pris un congé de maladie et passé beaucoup de temps dans sa chambre plongée dans le noir. Elle a tenté de retourner travailler en mars 2011, mais la pression et les longues heures de travail ont ravivé ses symptômes (fatigue, étourdissements, maux de tête et nausées).

« J’ai dû attendre quatre mois de plus avant de rencontrer quelqu’un qui connaissait suffisamment les commotions cérébrales pour soulager mes symptômes et m’aider à retourner au travail et auprès de ma famille », affirme Mme Braithwaite. « J’espère que ces lignes directrices aideront un grand nombre de personnes à commencer ce cheminement plus tôt. »

Selon des chiffres publiés en 2004, 80 000 personnes subissent une commotion chaque année en Ontario. De ce nombre, jusqu’à 16 000 personnes présentent des symptômes persistants et incommodants pendant plus de trois mois. Et on estime que ces taux sont considérablement plus élevés à l’heure actuelle.

Les lignes directrices sont disponibles (en anglais seulement) dans le site de la FON (onf.org) et de Concussions Ontario (ConcussionsOntario.org).

 
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