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Chut! Le silence aide au développement du cerveau des bébés prématurés

 
YIMC - NICU Hush

Les moments de tranquillité à l’USIN du Campus Général aide des bébés comme Eva Bisson, blottie contre sa mère, Sara Bisson, à se reposer et leur cerveau à continuer de se développer.

Si vous parlez fort à l’Unité de soins intensifs néonataux (USIN) ces jours-ci, on vous demandera de baisser le ton.

L’USIN a lancé une campagne intitulée « HUSH » (« Help Us Sleep Healthy ») pour créer un environnement silencieux où les bébés peuvent dormir.

Comme la campagne « Une bonne nuit. D’excellents soins. » de L’Hôpital d’Ottawa, cette campagne repose sur l’idée que le sommeil aide à guérir. Mais chez les bébés prématurés, le sommeil favorise plutôt le développement que la guérison.

D’après des recherches, comme leur cerveau n’est pas complètement développé à la naissance, ces bébés sont plus susceptibles d’avoir des retards du développement, l’autisme, la paralysie cérébrale ou des troubles d’apprentissage.

« En créant un environnement tranquille comme celui du ventre de la mère, nous protégeons la croissance et le développement du cerveau », affirme Sarah Henderson, infirmière autorisée et coprésidente du comité des soins du développement à l’USIN. « Leur donner des moments de calme aide à réduire la gravité et le taux des résultats neurologiques négatifs. »

Lancée en juin, la campagne vise à sensibiliser le personnel et les parents aux bienfaits de la tranquillité. L’unité est munie d’un indicateur SoundEar, un rappel visuel du niveau de bruit à un moment donné. Les équipes qui font les tournées doivent parler à voix basse, une personne à la fois, et éviter de se tenir à côté des nourrissons.

À l’unité, la période de tranquillité commence à 13 h : le personnel ferme les portes et tamise les lumières.

Les données  de l’indicateur SoundEar recueillies pendant une semaine en avril et une autre en juillet révèlent que le volume moyen atteint a baissé de 23 %, d’après Janet Brintnell, gestionnaire clinique.

Selon Sarah Henderson, pour une campagne réussie, les équipes et les familles devaient créer un environnement où personne n’était mal à l’aise de rappeler aux autres de baisser le ton.

« Nous nous sommes permis de nous rappeler mutuellement de baisser le ton, de nous dire : “C’est trop fort ici, il faut faire moins de bruit” », explique-t-elle.

 
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