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Je suis très fière des progrès que nous avons réalisés à L’Hôpital d’Ottawa en matière de contrôle des infections. Notre équipe dévouée de professionnels de la santé et d’employés de soutien travaille fort pour s’assurer de la propreté des mains du personnel, des lieux et de l’équipement médical. Notre taux de respect des normes d’hygiène des mains dépasse 90 %, ce qui nous classe parmi les établissements les plus vigilants de la province. Cette vigilance se traduit par des soins plus sécuritaires pour nos patients.

Nous avons récemment changé nos pratiques en ce qui concerne l’entérocoque résistant à la vancomycine (ERV). Depuis 1998, nous faisions passer un test de dépistage aux patients hospitalisés pour vérifier s’ils étaient porteurs de cette bactérie résistante aux antibiotiques. Lorsque c’était le cas, nous prenions des précautions spéciales.

Au cours de la dernière décennie, nous avons toutefois appris que l’ERV cause rarement d’infections graves et qu’il ne rend pas malades la plupart des gens qui en sont porteurs. C’est pourquoi L’Hôpital d’Ottawa, de même que bien d’autres établissements de l’Ontario et du reste du Canada, ne considérera plus l’ERV comme une super bactérie.

Cela signifie que nous ne ferons désormais plus passer de test de dépistage de l’ERV aux patients et nous n’inscrirons plus qu’ils sont porteurs dans leur dossier électronique. Nous traiterons maintenant ces patients de la même façon que tous les autres patients.

Ce changement nous permettra d’améliorer globalement nos normes de contrôle des infections. Nous sommes persuadés que nous améliorerons ainsi la sécurité des patients et réduirons les risques d’infection à l’Hôpital.

D^re Virginia Roth
Directrice médicale,
Programme de prévention et de contrôle des infections

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