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Des chercheurs communiquent aux jeunes leur passion pour les sciences

 
Marissa Lithopoulos

Chercheuse sur les cellules souches et étudiante au doctorat, Marissa Lithopoulos est bénévole dans le cadre du programme Parlons sciences depuis 2014. Le volet de ce programme national à l’Université d’Ottawa fête ses 25 ans cette année. Photo : Zhaoyi Chen.

Marissa Lithopoulos s’est toujours passionnée pour les sciences.

« Petite, mon émission préférée était “Bill Nye the Science Guy” et je rêvais de devenir comme lui un jour. »

Marissa a véritablement la « piqûre » depuis qu’elle a commencé à animer, en 2014, des activités scientifiques dans les écoles dans le cadre du programme Parlons sciences.

« J’ai commencé à l’élémentaire, et pour ces enfants, on est comme un magicien », affirme l’étudiante au doctorat, qui travaille à L’Hôpital d’Ottawa. « Nous créons des volcans et des substances gluantes en classe et les jeunes embarquent à plein. Ils nous regardent ébahis, comme s’ils se disaient : “Wow, tu es une scientifique!” »

Marissa fait partie des 254 bénévoles de l’Université d’Ottawa qui participent à Parlons sciences, organisme qui fête ce mois-ci son 25e anniversaire dans notre région.

Plus tard, Marissa est passée des éruptions volcaniques aux cellules souches, son domaine d’expertise, dans les classes du secondaire. Avec ses collègues du doctorat et chercheurs sur les cellules souches Will Chen, Zhaoyi Chen et Tanya Foley, elle a aussi organisé à l’intention des élèves du secondaire un colloque annuel appelé StemCellTalks, sur la biologie des cellules souches et les politiques et l’éthique touchant leur emploi. Par ailleurs, les chercheurs Marie-Ève Wedge et David Cook organisent le colloque Let’s Talk Cancer, de même que des dizaines de visites guidées interactives de laboratoires de recherche en cancérologie à L’Hôpital d’Ottawa.

Parlons sciences a vu le jour à l’Université Western et est aujourd’hui offert aux quatre coins du pays, y compris à l’Université d’Ottawa depuis 1993 grâce à Barbara Vanderhyden, Ph.D., scientifique principale à L’Hôpital d’Ottawa et professeure émérite à l’université. La chercheuse a fondé le volet ottavien du programme afin d’aider les étudiants en science, en technologie, en ingénierie et en mathématiques à mieux communiquer et enseigner.

« En plus d’apprendre sur les sciences de la part d’universitaires fiables, les jeunes viennent idéalement à apprécier l’importance des sciences dans leur quotidien et sont peut-être même inspirés à faire carrière dans ce domaine », affirme Barbara.

Des bénévoles de Parlons science à Ottawa ont remporté 24 prix et distinctions nationaux au cours des dix dernières années, et le programme a été reconnu de nombreuses fois à l’échelle nationale pour son caractère interactif et personnalisé.

Les cellules souches présentent un immense potentiel, mais rares sont les traitements qui ont fait leurs preuves. Un grand nombre d’entreprises frauduleuses exploitent l’engouement du public pour le sujet en vendant des traitements sans fondement scientifique.

« Il y a beaucoup de chercheurs, surtout au Canada, qui font des merveilles avec les cellules souches, mais il faut savoir qu’il y a aussi des résultats scientifiques douteux, fait remarquer Marissa. Je crois qu’il nous appartient, comme experts en cellules souches, de bien informer la population sur ce que les cellules souches peuvent et ne peuvent pas faire. »

Comme enseignante, Marissa s’amuse et se perfectionne comme leader et planificatrice d’activités. Elle reçoit parfois aussi une leçon d’humilité : un élève peut poser une question qui fait réfléchir et qui jette sur ses recherches une lumière nouvelle.

« Ce que nous voulons faire comprendre aux jeunes, c’est que faire des sciences consiste davantage à poser les bonnes questions qu’à trouver toujours les bonnes réponses, fait-elle valoir. L’objectif est de susciter la réflexion, et non de leur dire quoi penser. »

En savoir plus sur Parlons sciences.

 
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