
Lynn Lawrenson (à droite) a finalement obtenu des réponses à ses questions du Dr Darren Tse, fondateur de la Clinique de gestion des étourdissements à L’Hôpital d’Ottawa.
Lynn Lawrenson est habituellement très active, occupée à courir après les enfants dont elle s’occupe à sa garderie. Tout a changé en 2014 lorsqu’elle a commencé à avoir d’intenses étourdissements qui l’empêchaient de travailler.
Ne sachant jamais quand ces étourdissements surviendraient, elle était confinée chez elle. Sur 15 mois, son plus long répit sans étourdissements a été 5 jours.
« Je passais mes journées au lit, déclare-t-elle. Je n’avais plus de vie. »
Mme Lawrenson a consulté trois spécialistes avant d’être référée à la nouvelle Clinique de gestion des étourdissements, composée d’une équipe multidisciplinaire de spécialistes qui évaluent et diagnostiquent les patients ayant d’intenses étourdissements.
« Les étourdissements peuvent être invalidants », affirme le Dr Darren Tse, oto-rhino-laryngologiste et fondateur de la clinique. « Parfois, les patients doivent arrêter de travailler. Ils ne peuvent plus conduire ni marcher. Souvent, il est difficile de diagnostiquer le trouble. »
En fait, la clinique a été créée précisément pour les cas difficiles à diagnostiquer. Elle offre des séances diagnostiques d’une heure, où deux spécialistes et un physiothérapeute évaluent le patient. L’équipe aide également les patients à obtenir les services appropriés, comme la réadaptation.
À son premier rendez-vous, Mme Lawrenson a obtenu un diagnostic de la maladie de Ménière et un plan de traitement. Cette maladie est un trouble de l’oreille interne qui peut toucher l’audition et l’équilibre. Mme Lawrenson a reçu des injections de stéroïdes et n’a eu aucun étourdissement depuis.
Mme Lawrenson regagne lentement la confiance lui permettant de sortir seule de la maison. Elle n’a plus peur d’avoir des étourdissements invalidants pendant qu’elle fait ses courses ou qu’elle s’occupe des enfants à sa garderie.
« Le Dr Tse a été le premier à me donner des réponses, affirme Mme Lawrenson. Je me sens revivre. »

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