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La D^re Boyd (à gauche) participe au nouveau programme-pilote qui offre la mastectomie et la reconstruction mammaire le même jour aux femmes qui, comme Candace Cameron, n’ont pas le cancer mais souhaitent prévenir son apparition.

Lorsque Candace Cameron a ouvert les yeux après la chirurgie de deux heures et demie, elle avait toujours ses seins, malgré qu’elle venait de subir une double mastectomie préventive. C’est parce que l’intervention a été immédiatement suivie d’une reconstruction mammaire.

La décision d’avoir une mastectomie était difficile. « Mais l’attente d’un an avant les chirurgies a définitivement été plus pénible », avoue la femme de 32 ans, mère d’un jeune enfant. « J’ai eu beaucoup de difficulté à faire mes activités quotidiennes tellement j’y pensais constamment. »

Un nouveau programme pilote verra le jour en novembre pour améliorer l’accessibilité et la qualité des soins offerts aux femmes qui, comme Cameron, ont des antécédents familiaux de cancer du sein et une mutation génétique qui les prédispose au cancer. L’Hôpital leur offrira d’avoir une mastectomie et une reconstruction mammaire le même jour au Campus Riverside.

« Il y a un besoin criant pour ce service parce que l’Hôpital se concentre principalement sur les femmes qui ont déjà le cancer », précise la D^re Kirsty Boyd, plasticienne spécialisée en reconstruction du sein.

Parmi les centaines de femmes qui ont une chirurgie du sein à l’Hôpital chaque année, environ une vingtaine ont la mutation génétique et choisissent d’avoir une double mastectomie préventive. Elles sont de plus en plus nombreuses à demander une chirurgie de reconstruction.

On utilise deux salles d’opération. Un chirurgien pratique la mastectomie dans la première et, dans l’autre, un plasticien réalise la reconstruction. « Cela permet à plus de femmes d’avoir les deux chirurgies le même jour », explique le D^r James Watters, directeur médical du Centre de santé du sein de la femme de l’Hôpital.

Les patientes se rétablissent ainsi d’un seul coup des deux chirurgies, et ce, en appréciant les bienfaits psychologiques de ne jamais avoir à perdre leurs seins.

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