
On sait tous qu’un hôpital peut être très bruyant la nuit : le grincement des chariots, les portes qui claquent, les annonces à l’interphone, les sonnettes d’appel, les conversations du personnel et les patients en détresse.
Je me souviens d’une patiente atteinte d’une maladie grave. Elle avait peur et s’inquiétait de son sort. Le jour, les examens et d’autres activités la distrayaient. Mais la nuit, le tintamarre des alarmes, des pompes à perfusion et de sa compagne de chambre qui appelle le nom de son mari l’empêchaient de dormir et aggravaient son anxiété.
Elle m’a dit « J’entendais toute la nuit les employés bavarder de leur vie personnelle. Je voulais juste dire : “Chut. Silence! Les personnes malades ont besoin de repos!” »
Heureusement, je n’ai jamais été hospitalisée. Mais j’ai souvent travaillé la nuit à l’hôpital et je reconnais que le bruit est un problème courant.
Le bruit provenant de toutes parts empêche les patients de dormir, ce qui les laisse épuisés. Il s’agit d’ailleurs de l’une des principales causes d’insatisfaction des patients et de leur famille.
En 2012, on a déterminé que le volume sonore moyen la nuit dans une unité de soins du Campus Général à L’Hôpital d’Ottawa atteint 76 décibels – l’équivalent du bruit de la circulation à l’heure de pointe.
Nous savons qu’il y a un lien direct entre le sommeil et la guérison. Nous savons aussi que le personnel a à cœur d’offrir d’excellents soins. Aidons les patients à obtenir le repos dont ils ont besoin.
Debra Bournes, chef des soins infirmiers et vice-présidente des Programmes cliniques

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