
Les patients de L’Hôpital d’Ottawa qui ont besoin d’une chirurgie urgente passent plus rapidement que jamais à la salle d’opération grâce à une réorganisation du programme de chirurgie.
Voilà un exemple parmi tant d’autres qui illustre comment l’Hôpital s’engage à améliorer constamment ses méthodes afin d’augmenter la valeur et la qualité des soins aux patients.
Depuis janvier, date à laquelle nous avons réorganisé l’horaire des chirurgies, les temps d’attente pour les chirurgies urgentes ont chuté considérablement. Dans presque tous les cas, l’Hôpital surpasse les normes provinciales.
Neuf patients sur dix ayant besoin d’une chirurgie urgente passent maintenant au bloc opératoire dans les 24 heures suivant leur admission. Par le passé, certains pouvaient attendre jusqu’à 72 heures.
Par exemple, un patient ayant une fracture de la hanche aurait auparavant attendu jusqu’à deux jours pour se faire opérer. Dorénavant, il passe au bistouri dans les 24 heures, ce qui est plus rapide que la norme provinciale de 48 heures. En règle générale, il se pratique environ 120 chirurgies urgentes par semaine à l’Hôpital, et les fractures de la hanche sont l’une des blessures les plus courantes qui passent en priorité au bloc opératoire.
La rapidité à laquelle le patient obtient sa chirurgie réduit le déconditionnement physique et lui permet de se rétablir plus vite. L’Hôpital peut ainsi traiter plus de patients sans ajouter de lits supplémentaires ni ouvrir d’autres salles d’opération.
Dans bien des cas, le patient qui a besoin d’une chirurgie urgente passe directement de l’urgence au bloc opératoire, ce qui évite de le faire patienter des jours à l’hôpital avant d’obtenir sa chirurgie.
Ces changements permettent d’améliorer l’efficacité et d’augmenter du même coup le nombre de lits disponibles. Nous pouvons ainsi les réaffecter à d’autres unités de soins.
C’est grâce à la réorganisation de l’horaire du bloc opératoire que nous avons réussir à réduire le temps d’attente pour les chirurgies urgentes. Nous réservons maintenant plus de temps spécifiquement pour les chirurgies urgentes. Ce type de chirurgie représente maintenant 50 % de toutes les interventions chirurgicales, comparativement à 30 % en 2010.
Nous répartissons aussi les chirurgies non urgentes plus également au lieu de les regrouper au milieu de la semaine, lorsque la demande est habituellement très élevée.
Nous pouvons ainsi mieux prévoir le personnel nécessaire, ce qui aide à contrôler les coûts.
Nous continuerons de surveiller les temps d’attente en chirurgie urgente pour vérifier si le cheminement des patients s’améliore. Un hôpital qui fonctionne rondement permet de gagner du temps et de l’argent et, plus important encore, d’améliorer la qualité des soins aux patients.
Directeur clinique principal,
Services périopératoires et
Programme régional de cancérologie
Chef par intérim
Département de chirurgie

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