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Loin de chez soi : Les patients du Nunavut voyagent des milliers de kilomètres pour se faire soigner à l’Hôpital

 
Far from home: patients from Nunavut travel thousands of kilometres for care at The Ottawa Hospital

Elise Kipsigak, à gauche, et sa mère, Margaret, sont venues d’une petite communauté du Nunavut pour recevoir des soins à l’Hôpital.

Elise Kipsigak montre deux tableaux de scènes traditionnelles du Nord à la résidence Larga Baffin dans l’ouest d’Ottawa : un coucher de soleil sur la toundra et des chiens de traîneau.

« Ce sont des tableaux de ma tante, peints à partir de photos, dit-elle. Elle vient de chez nous. »

Mme Kipsigak accompagne sa mère de 78 ans, qui ne parle pas anglais et a de la difficulté à marcher. Elle est traitée pour un cancer du poumon au Centre de cancérologie.

« Chez nous », qui fait référence à Igloolik, une petite communauté sur une île près de l’île de Baffin, revient souvent dans la conversation.

L’Hôpital fournit des soins spécialisés aux résidants de la région de Qikiqtani au Nunavut. Le voyage représente au moins cinq heures sur deux vols et un changement de province, de climat, de culture et de système de santé – l’équivalent d’aller d’Ottawa en Amérique centrale pour recevoir des soins médicaux.

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« Les patients peuvent se sentir dépassés par tout le changement, explique Lorne MacLeod, travailleur social à Larga Baffin. Le rôle de la communauté dans le Nord est primordial. Il est donc très difficile de s’en éloigner et d’affronter tant de nouvelles situations sans la famille. »

Le gouvernement du Nunavut paie les frais de résidence de ses citoyens à Larga Baffin, où le personnel clé parle l’inuktitut, sert des aliments traditionnels et aide notamment à faire exécuter les ordonnances. Les patients peuvent amener un accompagnateur pour les aider avec la langue, la culture et le système de santé; le logement, les repas et le transport liés aux rendez-vous sont couverts.

Ils ont accès à un interprète professionnel, mais la présence de leur famille est essentielle, dit Mme Kipsigak. « En étant là, je peux l’aider à comprendre ce qui se passe et ce qui ne va pas. »

Malgré tout, Igloolik lui manque. « Elle s’ennuie de chez nous, de notre village et de sa famille » traduit Mme Kipsigak pour sa mère.

 
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