
Teresa Seguin (à gauche), gestionnaire clinique, et Claudette St-Jacques, infirmière autorisée, font la démonstration des nouveaux moniteurs électroniques de signes vitaux de L’Hôpital d’Ottawa.
Les nouveaux moniteurs électroniques, qui enregistrent les signes vitaux des patients, rendent les soins plus sécuritaires à L’Hôpital d’Ottawa. Ils réduisent les erreurs, améliorent le contrôle des infections et font gagner de précieuses heures en soins infirmiers.
Ces moniteurs identifient le patient, puis lisent sa tension artérielle, son pouls, sa température corporelle et son taux de saturation en oxygène à des intervalles précis. Sur la simple pression d’un bouton, les renseignements sont enregistrés instantanément dans le dossier médical électronique du patient et peuvent ensuite facilement être interprétés.
« Ce système nous permet de gagner du temps et de ménager notre énergie », mentionne Teresa Seguin, gestionnaire clinique au Campus Général. « Les infirmières n’ont pas à aller chercher des dossiers pour connaître les signes vitaux. L’information est là, juste devant elles, dès qu’elles en ont besoin. »
Normalement, les infirmières mesureraient les signes vitaux et les noteraient sur papier.
Selon les recherches du fabricant d’instruments médicaux Welch Allyn, jusqu’à 10 000 erreurs de transcription (des renseignements mal retranscrits ou entrés dans le mauvais dossier) se produisent chaque année dans un hôpital typique de 200 lits.
Le recours à un système électronique atténue les risques d’erreur, ce qui améliore la sécurité des soins dispensés aux patients.
« Nous avons toujours les bons renseignements et nous pouvons voir les tendances instantanément et directement à l’écran, affirme Teresa Seguin. C’est beaucoup mieux pour les patients. »
Chaque moniteur est utilisé par un seul patient et l’écran plat est facile à nettoyer, ce qui facilite le contrôle des infections.
De plus, comme ils se trouvent au chevet du patient, le personnel ne perd pas de temps à chercher de l’équipement. Ce simple changement pourrait permettre aux infirmières de gagner 250 000 heures par année, qu’elles pourront mieux consacrer au soin des patients.
On trouve actuellement ces moniteurs électroniques de signes vitaux à un étage du Campus Général, mais il devrait y en avoir partout à l’Hôpital d’ici décembre prochain.
Selon Teresa Seguin, ce sont là de bonnes nouvelles. « Ces moniteurs sont faciles et pratiques. Ils sont aussi plus sécuritaires pour les patients, et les infirmières aiment beaucoup s’en servir. Cette expérience est tellement positive! »

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