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Des chercheurs font une percée dans le traitement du syndrome de la personne raide

 
Researchers achieve breakthrough with “stiff person syndrome”

Tina Ceroni est l’une des deux seules personnes qui ont reçu une greffe de cellules souches et ainsi bénéficié d’une rémission à long terme du rare syndrome de la personne raide.

Des scientifiques de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa ont réalisé une percée dans le traitement d’une maladie neurologique rare et débilitante. Le syndrome de la personne raide empêche ses victimes de bouger normalement, les transformant effectivement en statues vivantes.

Une équipe dirigée par le DHarold L. Atkins, scientifique et directeur médical du Programme de médecine régénératrice à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, où il est aussi médecin au sein du Programme de greffe de sang et de moelle osseuse, a réussi à mettre sur la voie de la rémission deux patientes atteintes du syndrome de la personne raide. Cette maladie auto-immune est extrêmement rare et entraîne la raideur des muscles et provoque de douloureux spasmes musculaires. Dans les cas extrêmes, elle cloue complètement ses victimes au lit.

L’équipe du Dr Atkins a réussi non seulement à freiner la progression de la maladie chez deux femmes, mais les a aussi permis de regagner suffisamment de leurs capacités fonctionnelles pour retourner au travail et à leurs activités quotidiennes. Il s’agit là des tout premiers cas documentés montrant que les cellules souches peuvent donner lieu à une rémission à long terme du syndrome de la personne raide.

« Une amélioration aussi spectaculaire de la qualité de vie ressemble un peu à un miracle », affirme le DAtkins, qui a prélevé des cellules souches chez chaque femme, à qui on a ensuite administré des agents de chimiothérapie très puissants pour détruire le système immunitaire. Chacune s’est alors fait greffer ses propres cellules souches. L’objectif était de stimuler ainsi la croissance d’un nouveau système immunitaire qui n’attaque pas le corps. Le DAtkins ajoute du même souffle qu’il faut faire preuve d’une grande prudence parce que le traitement a des effets secondaires importants. « Nous sommes également conscients du fait qu’il ne s’agit que d’un très petit nombre de patients, et que la durée de leur suivi demeure très courte. »

Voilà comment Tina Ceroni a reçu une greffe de cellules souches qui lui a redonné sa vie. Cette spécialiste du conditionnement physique de 36 ans a commencé à éprouver des symptômes graves vers la fin de la vingtaine. Elle a d’abord reçu un diagnostic d’hyponatrémie (faible concentration de sodium dans le sang) supposément causée par son entraînement rigoureux en vue d’un demi-Ironman. Pendant qu’elle faisait du ski nautique au chalet d’un ami, elle a dû demander de l’aide pour sortir de l’eau parce qu’elle s’est trouvée incapable de bouger. Aujourd’hui, tous ses symptômes sont disparus.

« Cette greffe est littéralement un don de vie », confie Mme Ceroni, qui a même couru un demi-marathon en janvier. « Le DAtkins et son équipe à L’Hôpital d’Ottawa sont les gens les plus extraordinaires qui soient. Je ne trouve pas de mot assez fort pour leur exprimer toute ma gratitude. Je suis si reconnaissante. »

Prenez connaissance du communiqué et de l’étude de cas publiée dans la revue médicale JAMA Neurology.

 
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