
L’Hôpital d’Ottawa sauve davantage de vies en amenant les patients plus rapidement au bloc opératoire.
Le « ratio normalisé de mortalité » de l’Hôpital, qui permet de savoir à quelle fréquence les patients meurent de manière inattendue, a diminué peu à peu ces dernières années et est maintenant l’un des plus bas au pays. Il est passé de 87,5 % en 2012 à 78 % à l’heure actuelle.
Cela signifie que par rapport à 2012, nous sauvons chaque année 400 patients de plus parmi ceux qui ont eu un AVC, une crise cardiaque, un traumatisme ou un autre problème grave qui, autrement, aurait entraîné leur décès.
Le ratio normalisé de mortalité indique dans quelle mesure les hôpitaux parviennent à réduire le nombre de décès causés par des blessures ou des maladies graves. Il sert aussi à améliorer la sécurité des soins.
« Notre hôpital a fait des pas de géant pour prévenir les décès évitables en partie parce que les patients ayant besoin d’une chirurgie urgente passent plus rapidement que jamais au bloc opératoire », affirme le Dr Alan Forster, chef de la qualité et de la performance à l’Hôpital.
Depuis l’introduction d’une nouvelle méthode de planification des chirurgies en janvier 2013, le temps d’attente pour une opération urgente a considérablement diminué. Les patients qui devaient auparavant attendre jusqu’à 72 heures avant d’avoir une chirurgie très prioritaire passent maintenant au bistouri moins de 24 heures après leur admission.
Neuf patients sur dix, parmi les 120 qui ont besoin d’une chirurgie urgente chaque semaine, sont amenés en salle d’opération dans un délai plus court que celui recommandé par le gouvernement provincial.
Le taux de mortalité des patients ayant besoin d’une chirurgie urgente a chuté pendant la même période. Il est passé de 3,9 % à 3 %, ce qui représente 40 vies sauvées de plus chaque année.

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