toh
Jumeaux


Ces jumeaux ont chacun leur propre placenta et un ensemble complet de membranes. Le plus souvent, ils se sont développés après la fécondation de deux ovules distincts. Il peut arriver dans certains cas qu’ils se soient développés à partir d’un seul ovule qui s’est divisé en deux très tôt après la fécondation. C’est le type de jumeaux le plus courant (⅔ des cas). Chaque fœtus évolue dans son propre environnement et n’est pas sujet aux mêmes influences que les jumeaux monozygotes. Par exemple, il n’y a pas de communication entre leurs vaisseaux placentaires. Ils ne sont pas non plus touchés par les problèmes que peuvent avoir les jumeaux monozygotes, comme le syndrome transfuseur-transfusé et la séquence anémie-polycythémie. Des jumeaux dizygotes-diamniotiques qui n’ont aucune complication voient le jour légèrement plus tard que les jumeaux monozygotes (37e à 38e semaine). Leurs résultats sont aussi habituellement très près d’un bébé unique.
Ces jumeaux proviennent du même ovule et ont chacun leur propre sac amniotique. Ils représentent environ ⅓ des cas. Les fœtus sont reliés au même placenta et certains des vaisseaux sanguins qui les relient au placenta les relient aussi entre eux. Cette communication placentaire entre eux peut causer certaines complications s’il y a un déséquilibre dans la circulation des liquides entre les deux jumeaux, par exemple le syndrome transfuseur-transfusé, la séquence anémie-polycythémie et le retard de croissance intra-utérin sélectif. Ces complications vont varier en fonction de la nature, de la taille et du nombre de vaisseaux communicants entre les jumeaux et le placenta commun. Les femmes enceintes de ce type de jumeaux sont souvent dirigées vers une clinique spécialisée de L’Hôpital d’Ottawa pour obtenir une surveillance étroite et le dépistage de ces complications. Elles doivent en général passer une échographie et aller à un rendez-vous toutes les deux semaines. S’il ne survient pas de complication, elles mettent leurs jumeaux au monde légèrement avant les femmes enceintes de jumeaux dizygotes-diamniotiques (36e à 37e semaine).
Ces jumeaux sont reliés au même placenta et ne sont pas séparés par des membranes. Ils sont dans le même sac amniotique. Dans presque tous les cas, les cordons ombilicaux des bébés finissent par se tortiller ou s’entremêler, ce qui peut causer la mort des bébés. Avant que le diagnostic prénatal de ce type de jumeaux soit possible, leur pronostic n’était pas réjouissant – seulement 50 % de chance de survie pour les deux jumeaux. Heureusement ce type de jumeaux ne représente qu’environ 1 % ou 2 % des jumeaux monozygotes. Bien que les cordons ombilicaux soient tortillés dans presque toutes les échographies prénatales, certains bébés s’en sortent. Les femmes sont étroitement suivies : évaluation intense des fœtus par échographies, surveillance électronique de la fréquence cardiaque des fœtus et admission à l’hôpital au troisième trimestre pour intensifier la surveillance. Elles reçoivent des stéroïdes pour accélérer la maturation des poumons des fœtus et mettent leurs bébés au monde par césarienne vers la 33e semaine. Le taux de survie de ces bébés a donc beaucoup augmenté pour s’approcher de 90 %.
Page mise à jour le 29 avril 2021