
La trousse médico-légale en cas d’agression sexuelle contient les documents et les fournitures nécessaires à la collecte des échantillons d’ADN, de sang, d’urine et d’autres preuves médico-légales nécessaires.
Le lendemain de la diffusion d’un reportage sur le Programme de soins aux victimes d’agression sexuelle ou d’abus par un partenaire à un bulletin de nouvelles télévisées, une femme au début de la trentaine a appelé une agente des relations avec les médias de L’Hôpital d’Ottawa.
Elle avait vu le reportage dans lequel la Dre Kari Sampsel, directrice médicale du programme, s’alarme du nombre sans cesse croissant de victimes d’agression sexuelle qui se présentent à l’Urgence du Campus Civic. La tendance est particulièrement notable après une fête importante où grandes réceptions, drogues et alcool se mélangent pour former un dangereux cocktail.
« J’avais besoin de raconter mon histoire pour dire à tout le monde qu’il est très important d’aller se faire examiner à l’hôpital », affirme Carla (nom fictif) dans un autre reportage diffusé par CTV News.
L’histoire de Carla ne se déroule pas pendant une fête, mais elle est très typique. Aucun étranger n’a mis de drogue dans son verre ou n’est sorti d’un buisson. Elle s’est juste rendue à un rendez-vous galant qui s’est très mal terminé. Elle s’est retrouvée seule à l’Urgence au milieu de la nuit sans savoir ce qui allait se passer.
« On croit davantage les victimes », affirme la Dre Kari Sampsel. « Elles ne se sentent pas rabaissées ou honteuses, ce qui les aide à trouver le courage de dénoncer leur agresseur et de demander des soins. »
Heureusement, l’Urgence du Campus Civic s’est dotée d’un programme spécialisé pour aider les personnes qui survivent à une agression sexuelle ou à un abus par leur partenaire. Elles sont traitées et conseillées par des médecins et des infirmières spécialement formées dans des salles d’examen privées en retrait des activités de l’Urgence. Carla ne tarit pas d’éloges pour l’équipe qui l’a soignée et a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer son bien-être physique et émotionnel et recueillir les preuves dont elle aurait besoin pour porter plainte contre son agresseur.
« Il y a une forte hausse du nombre de cas, surtout après une fête importante, note la Dre Sampsel, mais elle peut en partie refléter un changement d’attitude envers l’agression sexuelle et l’abus par un partenaire. »
« On croit davantage les victimes, ajoute-t-elle. Elles ne se sentent pas rabaissées ou honteuses, ce qui les aide à trouver le courage de dénoncer leur agresseur et de demander des soins. »

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