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Une équipe de spécialistes des oreilles, du nez et de la gorge de l’Hôpital examine des sans-abris dans des refuges pendant la Journée de sensibilisation au cancer de la tête et du cou.

Une fois par année, une équipe de spécialistes des oreilles, du nez et de la gorge de l’Hôpital offre des services de dépistage du cancer dans des refuges pour sans-abris d’Ottawa.

Pourquoi? Parce que le tabagisme et l’alcoolisme – deux importants facteurs de risque du cancer de la tête et du cou – sont monnaie courante chez les itinérants d’Ottawa. Leur risque d’avoir ces maladies sont disproportionnellement élevés par comparaison à la population en général.

Beaucoup d’entre eux ne veulent toutefois pas aller à l’hôpital pour obtenir un diagnostic et un traitement précoces. Lorsqu’ils se résignent finalement à consulter un médecin, la maladie est trop souvent tellement avancée qu’elle est difficile à traiter.

Les spécialistes de l’Hôpital vont donc directement les voir. Ils prennent les antécédents médicaux de chaque patient, avant d’examiner leurs oreilles, leur nez et leur gorge et de prescrire des tests diagnostiques à ceux qui risquent fortement d’avoir le cancer. En une matinée, ils ont vu environ 100 personnes dans six refuges. Ils offrent ce service une fois par année pendant la Journée de sensibilisation au cancer de la tête et du cou.

« Nous voulons aider les gens dans un milieu où ils sont à l’aise », précise le D^r Ryan Rourke, résident en oto-rhino-laryngologie. « Cette journée de sensibilisation nous permet de les renseigner sur les facteurs de risque. Nous savons que les sans-abris courent davantage de risques et plus on dépiste le cancer à un stade précoce, plus on obtient de bons résultats. »

Les spécialistes de l’Hôpital ont examiné environ 500 personnes ces quatre dernières années dans le cadre de ce programme de dépistage. Ils réservent aussi une journée à la clinique d’oto-rhino-laryngologie de l’Hôpital pour traiter les sans-abris atteints du cancer.

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