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Johann Moennich (au centre) et Ursula Robitschek (à droite) recommandent la Clinique d’évaluation du risque et de traitement des chutes de Champlain à leurs amis. Mary Haller (à gauche) ainsi qu’une infirmière, un gériatre et un pharmacien y évaluent les patients.

Johann Moennich croise les bras et se lève lentement pour démontrer son équilibre et sa force à Mary Haller, physiothérapeute, lors d’une visite à la Clinique des chutes.

Ursula Robitschek, conjointe de M. Moennich, a affirmé qu’il faisait quotidiennement ses exercices de prévention des chutes et suivait les recommandations reçues.

Mary ainsi qu’une infirmière de pratique avancée, un gériatre et un pharmacien évaluent les patients les lundis et jeudis après-midi.

L’équipe observe les facteurs de risque suivants : prise de médicaments multiples, chute de pression en se levant, faiblesse musculaire, problèmes d’équilibre, douleur, chaussures inadéquates, vision réduite et domicile non sécuritaire. Elle commence ensuite le traitement et émet des recommandations.

Mary Haller (à droite) évalue l’équilibre et la force de Johann Moennich sous le regard attentif de sa conjointe Ursula Robitschek.

« Évaluer les patients après leurs premières chutes nous permet de les aider à apporter des modifications et à réduire les chutes et les blessures éventuelles, explique la D^re Shirley Huang, gériatre. Nous voulons les aider à préserver leur autonomie et éviter des hospitalisations. »

Des chiffres préoccupants ont entraîné la création de la Clinique des chutes. De projet pilote en octobre 2015, elle est devenue permanente au printemps 2016.

• En 2013, 2 764 hospitalisations liées à des chutes dans la région de Champlain ont coûté environ 17,2 M$.
• En 2014-2015, les Urgences de l’Hôpital ont reçu 4 665 aînés victimes de chutes.
• En 2015, la région de Champlain s’est classée deuxième en Ontario pour le plus grand nombre de chutes avec visite à l’Urgence, et celle qui compte le plus d’hospitalisations connexes.

« Nous ciblons activement cette population à risque », affirme Taryn Mackenzie, infirmière de pratique avancée.

Les demandes de consultation de services gériatriques spécialisés sont actuellement acceptées. Une clinique mobile sera bientôt mise à l’essai par une équipe de santé familiale et dans un foyer pour personnes âgées afin de créer un modèle à l’intention d’autres équipes de soins de la région.

Après l’évaluation, on a conseillé à M. Moennich d’utiliser une canne et de porter des chaussures adéquates, changé sa médication pour soulager son dos et donné un programme d’exercices et des renseignements sur la sécurité à la maison et l’importance de s’hydrater pour éviter les étourdissements lorsqu’il se lève.

Selon un sondage, 100 % des gens recommanderaient de nouveau la clinique et les commentaires sont excellents.

« Quelle expérience positive, affirme M^me Robitschek. C’est un programme hautement recommandé, et c’est très encourageant de savoir que les aînés à risque peuvent bénéficier de ce soutien. »

« Le personnel m’a bien traité », ajoute M. Moennich.

Actuellement, environ 30 % des aînés font chaque année des chutes prévisibles et évitables. On peut toutefois les réduire en prêtant attention aux nombreux facteurs de risque.

Les aînés peuvent utiliser la liste de vérification Préserver votre autonomie pour évaluer leurs facteurs de risque et en discuter avec leur médecin.

Pour en savoir plus, consulter la stratégie de prévention des chutes de Champlain et le Programme gériatrique régional de l’Est de l’Ontario.

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